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Corée du Sud : la vape porte plainte contre le gouvernement

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Une association de défense du vapotage accuse le ministère de la Santé d’avoir nui à sa réputation et ses finances en propageant de fausses informations sur la cigarette électronique.

Des fake news au plus haut sommet de l’État

Le Gyeongbokgung, à Séoul, en Corée du Sud.

La semaine dernière, la Korea Electronic Cigarette Association (KECA) a annoncé porter plainte contre le Ministry of Health and Welfare (MOHW) ainsi que la Korea Disease Control and Prevention Agency (KDCA). L’association, qui regroupe un peu plus de 4 000 vape shops du pays, accuse les organismes gouvernementaux d’avoir nui à leur réputation et à leurs finances.

La plainte vise spécifiquement un communiqué de presse gouvernemental qui, en octobre 2019, recommandait aux Coréens de cesser l’utilisation de produits de la vape. À cette époque, en pleine épidémie de maladies pulmonaires (EVALI) aux États-Unis, de nombreux pays faisaient de même, créant un véritable vent de panique auprès du grand public. 

Panique sur la cigarette électronique : l’histoire d’une hystérie médiatique

Si plusieurs pays ont par la suite notifié que les problèmes de santé étaient finalement liés à la consommation de produits contenant de l’acétate de vitamine E et du cannabis, la Corée du Sud n’en aurait pas informé ses habitants, ce qui, pour la KECA, constitue une « négligence de ses devoirs »

L’association s’en prend également au ministère de la Santé à propos d’une publicité pour le sevrage tabagique qu’il aurait diffusé et dans laquelle il aurait expliqué que toutes les cigarettes, électroniques comme combustibles, étaient nocives de la même manière. 

« Nous ferons de notre mieux pour gagner ce procès contre le gouvernement en préparant toutes les preuves scientifiques et la logique pour résoudre l’injustice envers les propriétaires de petites entreprises de cigarettes électroniques qui n’ont pas été en mesure d’exprimer leur voix », a déclaré à ce sujet Kim Do-hwan, vice-président de la KECA.