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Facebook et Instagram s’attaquent à la vape

Mis à jour le 19/04/2023 à 14h48
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Suite à un récent changement de politique, tous les groupes Facebook ayant pour activité la vente, les échanges ou les dons de produits du tabac, de la vape ou d’alcool, devront être interdits au moins de 18 ans.

Le contenu posté par les particuliers désormais surveillé

L’information ne vous aura probablement pas échappé. Voilà quelques jours que tous les groupes de vape restreignent leur accès aux personnes âgées de moins de 18 ans. La raison ? Une nouvelle politique mise en place par Facebook (et qui touche également Instagram) qui « vise à restreindre les ventes et à limiter le contenu lié à l’alcool et aux produits du tabac, y compris les e-cigarettes ».

Ainsi, depuis mercredi dernier, tous les groupes dans lesquels sont exercés des activités de « ventes, échanges, transferts ou dons privés d’alcool ou de produits du tabac », doivent être interdits aux mineurs.

Une mesure que Facebook compte bien faire respecter puisque son porte-parole a déclaré que l’entreprise se réservait le droit de supprimer toutes les pages ne respectant pas cette nouvelle réglementation.

Une nouveauté qui s’applique aussi aux marques qui vendent des produits, et dont les publicités et posts devront eux aussi être inaccessibles aux moins de 18 ans.

Etrangement, les influenceurs faisant la promotion de ces produits resteront libres de continuer leur activité, sans même être forcés de limiter l’audience de leurs publications. Une liberté qui pourrait cependant être de courte durée puisque Facebook a d’ores et déjà annoncé être en train de « travailler avec l’industrie et les organismes de réglementation » afin « d’envisager les changements possibles ».

Le géant américain prévoit d’utiliser « une combinaison de technologie, d’examen humain et de rapports » de sa communauté, afin de « trouver et supprimer tout contenu qui viole ces politiques ».

Une nouveauté dont on pourrait débattre longtemps.

En effet, s’il peut être compréhensible de vouloir limiter l’accès des jeunes à des publications parlant des produits du tabac, responsables de plus de 6 millions de décès chaque année dans le monde, limiter l’accès à un produit permettant justement de s’éloigner de ces dangers, l’est beaucoup moins.