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Consensus sur l’e-cigarette : Public Health England soutenu par douze organisations de santé publique

Mis à jour le 12/12/2019 à 15h20
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Le département de santé anglais co-signe un communiqué de presse avec 12 organisations britanniques de santé publique affirmant l’émergence d’un consensus sur la cigarette électronique.

“Fournir des messages clairs au public, poursuivre la recherche et surveiller le vapotage des jeunes”

Après certaines critiques, le rapport du département de santé britannique reçoit un soutien important de plusieurs organisations de santé.

Après certaines critiques, le rapport du département de santé britannique reçoit un soutien important de plusieurs organisations de santé.

Depuis sa publication, le rapport sur la cigarette électronique publié par le département de santé anglais Public Health England (PHE) subit de violentes attaques, y compris outre-Manche. Le département de santé anglais appuyé par 12 organisations de santé publique britanniques a réaffirmé dans un communiqué de presse sa détermination à informer les fumeurs et les professionnels de santé sur cet outil “populaire” pour l’arrêt du tabac.

Alors que le tabagisme est la première cause de mortalité en Angleterre, PHE et ces 12 organisations “font face à leur première responsabilité de santé publique” qui est, disent-ils, d’informer les fumeurs des outils qui peuvent les aider dans leur démarche de sevrage tabagique.

Ces organisations se désolent que des millions de personnes puissent penser que vapoter est au moins aussi nocif que fumer. “Il est de notre devoir de rassurer les 1,1 millions utilisateurs d’e-cigarette qui ont complètement arrêté de fumer pour prévenir leur rechute” et réaffirment qu’ “il n’y a aucune circonstance dans laquelle il serait préférable de continuer à fumer”.

Engagé à fournir des informations actualisées sur le dispositif de réduction des risques, le département de santé anglais met en place, conjointement avec Cancer Research UK, le Forum E-cigarette Research UK honorant ainsi “sa promesse de longue date de contrôler et de partager des données actualisées et fournir des messages clairs au public.”
Les organisations réaffirment que la recherche doit continuer et que l’utilisation de l’e-cigarette chez les jeunes doit être surveillée. Elles soulignent à ce propos qu’à partir du mois d’octobre il sera interdit de vendre des e-cigarettes aux mineurs et que la directive tabac européenne propose des restrictions sévères pour la publicité des e-cigarettes.

Le Communiqué de presse “E-cigarettes : an emerging public health consensus” [1] a été cosigné par :

  • Public Health England
  • Action on Smoking and Health
  • Association of Directors of Public Health
  • British Lung Foundation
  • Cancer Research UK
  • Faculty of Public Health
  • Fresh North East
  • Public Health Action (PHA)
  • Royal College of Physicians
  • Royal Society for Public Health
  • Tobacco Free Futures
  • UK Centre for Tobacco and Alcohol Studies
  • UK Health Forum

[1] “e-cigarettes : un consensus de santé publique émerge”

11 réponses à “Consensus sur l’e-cigarette : Public Health England soutenu par douze organisations de santé publique”

  1. Jean dit :

    Surement une erreur dans le texte : “Ces organisations se désolent que des millions de personnes puissent penser que vapoter est au moins aussi nocif que fumer.”
    MOINS OU PLUS ?

  2. Langon Klop'innovation dit :

    Ça commence a être frustrant de prendre des leçons par les Britons, a croire que leurs politiques se soucient de leur peuple, pour nous c’est très douteux.

    • Kainn dit :

      Pour nous il est très clair que les enjeux économiques et personnels l’emporte sur le bien être et la santé de chacun…
      Pays de m….., corrompu, ou le seul fait que l’on trouve enfin quelque chose de bien … ah tiens on l’a pas taxé celui là !!

    • manu06 dit :

      attendons toutefois de voir comment se passera l’application de la directive en Angleterre pour vérifier si les actes se joindrons aux paroles……..

    • Titan dit :

      Honnêtement? Je me fous complètement de prendre des leçons de qui que ce soit pourvu qu’elles me fassent avancer. Déplorer d’en prendre de la part des anglais serait vraiment un moindre mal si au minimum on les suivait. Mais même ça, les organisations françaises concernées ne savent pas faire. Pierre Desproge parlait de “sérénité dans l’incompétence qui force le respect” … Venant de nos dirigeants, elle me fait vomir.

      • les anglais sont meilleurs que nous ,ce sont eux qui les premiers on taxé le tabac(JACQUES 1er en1604) ET EN 1674 COLBERT instaurait le monopole du tabac pour l’ETAT qui depuis se gave!!
        les anglais ont compris que le tabac était une saloperie et ont donc réduit leur tabagisme.Nos gouvernants ,soucieux de leur intérêt immediat préfèrent laisser crever 78000 français chaque année et empocher les retraites de ces derniers plus 15 milliards€ en cash,comme ils savent qu’ils seront virés aux prochaines élections :ils s’en foutent à tous les sens du
        terme et surtout ils s’en foutent plein les fouilles

        • Kabe dit :

          je suis d’accord que l’Etat encaisse de l’impôt par le biais du tabac, mais les taxes en GB (vu le prix du paquet de cigarettes là-bas) n’expliquent pas la lucidité des Anglais en la matière… Sauf qu’il ne s’agit pas ici d’un avis rendu par le gouverment britannique, mais par des autorités de santé (et donc par les médecins et chercheurs qui ont réalisé ces différentes études). Le problème est plutôt que le gouvernement français n’écoute pas assez les médecins (et les agences de santé), et écoute un peu trop le réseau des buralistes (du fait de la concession qui leur a été faite pour la vente exclusive du tabac), et ceux-ci constituent probablement un lobby un peu trop influent sur certains de nos élus. Ceci étant, ce n’est qu’une hypothèse, car bien d’autres lobbys sont concernés dans l’affaire… Le plus regrettable étant que les organismes publiques de santé en France (par leurs équipes de recherche, médecins, tabacologues, biologistes ou autres) ne fassent pas le même travail que leurs homologues britanniques (de peur de déplaire à leur employeur (= l’Etat) par les conclusions auxquelles ils risquent fort de parvenir ?). A moins qu’ils ne se préparent déjà à faire de même que leurs confrères d’outre-manche : réunir études, données et résultats, pour finalement monter au créneau et publier leurs conclusions ? Qui sait ! l’espoir fait vivre…

  3. oui :l’espoir fait vivre .Un jour viendra où on ne perdra plus,à cause du tabac, 686418 années de vie en France (KOPP 2015),où chaque fumeur ne perdra plus 12 minutes de vie par cigarette (THUNISSEN 2015),où les 12 milliards € de cash que vole l’ETAT aux fumeurs sera consacré aux pauvres ou à la lutte contre la faim .Ce jour là les cigarettiers seront en préventive et auront à répondre du massacre dont ils sont à l’origine et nos politicards les suivront sur les bancs de la justice