Selon Morgan Stanley, la cigarette électronique a retiré cette année 1,5 milliard de cigarettes de la bouche des fumeurs américains.
Merci l’ecig. Selon la banque d’investissement Morgan Stanley, la consommation de cigarettes électroniques aux Etats-Unis équivaudrait cette année à 1,5 milliard de cigarettes traditionnelles !
Alors que le marché américain de l’e-cigarette ne représenterait encore que 1% du volume des ventes concurrentielles au tabac selon le cigarettier Lorillard, ces chiffres montrent à quel point le nouveau substitut que personne n’a vu venir est en train de se creuser une part grandissante dans la vie des fumeurs. Un marché qui double chaque année.
11 458 333 jours de répit en plus pour nos chers vapoteurs outre-Atlantique
Cigarette électronique aux Etats-Unis : équivalence de consommation de cigarettes au tabac. (Morgan Stanley)
Etant très nul en maths je me suis quand même risqué à faire un petit calcul :
À raison de 11 minutes de vie qu’une cigarette retire à un fumeur, les 1,5 milliard de cigarettes non-fumées cette année représentent 16 500 000 000 minutes de vie épargnées, soit 11 458 333 jours de répit en plus pour nos chers vapoteurs outre-Atlantique.
Un grand pas pour la santé publique qui tente de combattre le fléau du tabac depuis des années.
L’OMS et l’UE se félicitent d’un tel engouement
Cette annonce a fait l’effet d’une bombe émotionnelle au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé, y compris au sein de l’Union Européenne qui rêve de voir ces chiffres s’appliquer à son cas. Les différents responsables de la santé publique sont extrêmement enthousiastes à l’idée de voir que la cigarette électronique arrive, si vite, à faire diminuer les ventes de cigarettes au tabac et à faire prendre conscience aux fumeurs que des alternatives plus saines existent, car comme chacun sait, un fumeur fume pour la nicotine mais meurt tristement du goudron (Michael Russell, 1976).
Nos experts en santé publique sont tellement enthousiastes que l’OMS a décidé d’interdire la cigarette électronique de ses propres locaux et que l’Union Européenne prévoit de la rendre inefficace en réduisant son taux de nicotine. De leur côté, les Etats-Unis nagent dans une pagaille administrative pour savoir quoi faire de ce merveilleux objet. Malgré quelques différences, tout le monde est d’accord pour en limiter l’accès aux personnes qui en ont le plus besoin.
L’excitation est à son comble.
Genève, Suisse
