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En Belgique les vapoteurs récalcitrants qui “fumeront” leurs cigarettes électroniques dans les lieux publics seront passibles d’amendes pouvant aller jusqu’à six mille euros. La ministre de la santé souhaite faire appliquer la loi qui vient d’être durcie.
Des vapoteurs qui “se grillent” une e-cigarette
En Belgique, vapoter dans les lieux publics sera plus sévèrement sanctionné
Le media Belge Sudinfo a évoqué les risques qu’encourent les vapoteurs à utiliser une cigarette électronique dans les lieux publics. Mais le journaliste à l’origine de l’article amalgame volontairement à plusieurs reprises la cigarette papier et la cigarette électronique.
Il rappelle que “fumer la cigarette électronique” demeure interdit en Belgique. Plus loin dans son papier, il évoque les risques que prennent les personnes “qui se risquent à en griller une dans les lieux publics”, une erreur de langage qui rappelle la définition hasardeuse du Larousse omettant le fait qu’il n’y a pas de combustion dans un vaporisateur. Un point qu’a intégré l’Oxford dictionary dans sa définition du verbe “To vape”.
Jusqu’à 6000 euros d’amende pour vapotage dans les lieux publics
Cet état d’esprit n’est guère étonnant quand on sait les positions tenues par les plus haut dirigeants Belges, à l’image de la ministre de la Santé, Maggie De Block. Celle-ci s’était exprimée fin mars et avait indiqué qu’elle n’était “pas convaincue” par la cigarette électronique.
Des avertissements ont été adressés à une dizaine de personnes prises en train de vapoter dans les lieux publics en 2014, mais la répression pourrait prochainement se substituer à la prévention. “Le plafond des amendes maximales est passé de 1800 à 6 000 euros” depuis mai 2014 selon Vinciane Charlier de SPF santé publique. C’est ce que pourraient encourir les vapoteurs ne respectant pas l’interdiction dans les lieux publics.
Les cigarettes électroniques à la nicotine sont en effet interdites à la vente dans ce pays, à moins d’obtenir une autorisation de mise sur le marché de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS).
Genève, Suisse
On entend par lieux publiques les restaurants, cafés, administrations,enfin tout lieux clos accessiblent au public. Le fait de vapoter en rue n est pas prohiber.
Si l’état Belge m’était autant d’ardeur à étudier les bien fait de la cigarette électronique sur les ex-fumeurs que les lobbys ( du tabac et pharmaceutique ) à essayer d’enrailler sont développement, cela ferait longtemps que les Belges ne regarderaient plus une cigarette traditionnelle! Ce n’est encore une fois et malheureusement qu’une question d’argent… même pas une question de santé publique, malgré ce que l’on voudrait nous faire croire…
Je ne suis pas certain que l’article de Sudinfo « amalgame volontairement » fumer et vaper.
Il faut savoir qu’en Belgique, la désinformation et la méconnaissance de l’e-cig est consternante. Je ne passe pas un jour sans rencontrer quelqu’un, fumeur ou non fumeur, inquiet de me voir vapoter. Ici, beaucoup de gens pensent que le risque potentiel de l’utilisation du vaporisateur personnel est au moins aussi important que la consommation de tabac. Lorsque j’affirme ne plus fumer depuis 2 ans, je m’expose la plupart du temps à des sourires compatissants et plutôt dubitatifs…
En outre, le tabac et la cigarette électronique sont clairement assimilés par la loi belge. Je suppose donc que l’augmentation de l’amende exposée dans l’article concerne tout autant le tabac que la vape. Mais il est tellement plus accrocheur et vendeur de ne parler que de vapotage.
Toujours la désinformation. Il ne faut donc pas s’étonner du faible succès de cette
méthode de sevrage au plat pays. Pauvre de nous…
On a beau envoyer a nos chers élus toutes les explications et études concernant les cigarettes électroniques, ILS N’EN ONT QUE FAIRE !!!