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La vape interdite à Hong Kong

Mis à jour le 19/04/2023 à 14h52
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C’est au cours d’un discours de politique générale que le gouvernement de Hong Kong a officiellement annoncé la future interdiction de la vape sur son territoire.

Interdire la vape pour protéger la santé publique

Mise à jour – mai 2022 : l’interdiction est entrée en vigueur. De nombreuses arrestations ont d’ores et déjà eu lieu, notamment pour ralentir les réseaux dont l’une des activités est d’importer des produits de la vape sur le territoire. Du côté des vape shops, ceux qui n’ont pas fermé ont vu leur clientèle exploser, les vapoteurs se jetant sur les stocks restants afin de faire des provisions.

Mise à jour – 26 octobre 2021 : c’est officiel, le projet de loi sur le tabagisme datant de 2019 a finalement été approuvé par le gouvernement. Ainsi, à partir de la mi-2022, l’importation, la vente et la fabrication de cigarettes électroniques seront interdites sur le territoire.

Mise à jour – 21 février 2019 : le projet de loi a officiellement été présenté. Le texte propose l’interdiction de l’importation, la fabrication, la vente, la distribution et la promotion de produits de remplacement du tabac, y compris les cigarettes électroniques, les produits sans combustion et les cigarettes à base de plantes selon le média en ligne Hong Kong Free Press.

Pour Amy Yuen, secrétaire adjointe à l’Alimentation et à la Santé, cette mesure est nécessaire :

« Nous espérons qu’en interdisant l’importation, la vente et la fabrication, ces produits (NDLR : de la vape) ne seront pas aussi facilement disponibles sur le marché. Ce sera un moyen efficace d’empêcher la plupart des gens d’y être exposé ».

Selon le gouvernement, cette nouvelle loi devrait entrer en vigueur 6 mois après son adoption par l’Assemblée législative.

Alors que le gouvernement souhaitait jusqu’à présent simplement restreindre la vente des produits de la vape aux mineurs, leur interdiction totale a été proposée hier par Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, chef de l’exécutif de Hong Kong, lors d’un discours de politique générale. 

Une décision notamment motivée par la citation d’un rapport de l’OMS datant de 2014 qui indiquait qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves que les e-cigarettes aident les fumeurs à arrêter de fumer et que même si les produits sont moins toxiques que les vraies cigarettes, ils présentent quand même un risque pour la santé.

Pour Peyton Chan, ex-fumeur pendant 20 ans interviewé par le South China Morning Post suite à cette annonce, le gouvernement fait une erreur. Il explique : 

« En tant que fumeur pendant 20 ans, l’avènement de la cigarette électronique a été une aubaine pour moi. Comme beaucoup de gros fumeurs qui ont essayé d’arrêter cette habitude qui crée une forte dépendance, j’ai toujours succombé à mon désir de fumer à nouveau, surtout quand j’étais stressé au travail ou en proie à des problèmes personnels.

À ma grande surprise, ma quête Sisyphéenne pour arrêter de fumer est devenue facile quand je suis passée à l’e-cigarette il y a six mois. Petit à petit, mon besoin de nicotine a diminué.

Il y a un mois, j’ai aussi cessé de vapoter, sans les symptômes typiques du sevrage à la nicotine comme l’irritabilité, la mauvaise concentration et le gain de poids. Je n’aurais jamais cru que le prix à payer pour sauver ma santé d’une catastrophe provoquée par des carcinogènes n’était que de 409 yuans (59 $US) ».

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