Le concours Vap’Chef s’est finalement achevé à Vapexpo. Revivez cette expérience vapologique inédite et découvrez le nom de l’équipe qui a remporté la victoire !
Un évènement qui a su séduire son public
Parmi les événements phares de ce dixième anniversaire de Vapexpo, se trouvait le concours Vap’Chef. Animé par l’un des chefs les plus télégéniques de France, Norbert Tarayre, connu notamment pour sa participation à l’émission Top Chef, le concept avait réuni dix candidats dont l’objectif était de reproduire en e-liquide, un dessert imposé par le cuisinier.
Norbert Tarayre au Vapexpo Paris 2024, pour le concours Vap Chef.
Une tarte “namelaka”
La tarte créée exclusivement par le Norbert Tarayre, le matin même, pour le concours Vap Chef 2024.
La recette à reproduire était une tarte “namelaka”. Le terme japonais, scandé au micro par Nobert Tarrayre, que l’on pourrait traduire par « très crémeux » ou « très onctueux », a eu un effet déroutant dans l’assemblée. Sourcils froncés et concentrés sur les balances de précision, c’est la fourchette à la main que les candidats se sont alors lancés dans une course contre-la-montre.
Il faut savoir que la recette originale, proposée par le Chef, avait été analysée par un laboratoire en amont (le célèbre créateur d’arômes français Argeville), afin d’identifier les principales saveurs présentes. Ce sont ces bases aromatiques qui ont ensuite été imposées aux candidats présents sur le plateau Vapexpo pour tenter de reconstruire le dessert sous la forme d’un e-liquide prêt à vaper (sans nicotine bien entendu).
L’enjeu pour les 10 participants résidait dans leur capacité d’analyse rapide afin d’identifier les notes les plus dominantes, la structure de la tarte, et surtout, faire des choix tranchés. Car, si dix-sept arômes étaient proposés dans le panier mis à disposition des fabricants d’e-liquides, le piège de tous les mélanger était bien entendu à éviter. Il fallait donc sélectionner et doser, mais le temps des trente minutes imparties ne rendait pas la tâche facile. Les “juice makers”, observés de près par le Norbet Tarayre qui scrutait par moment les notes prises sur leur carnet, et qui ne s’est pas abstenu de les commenter à voix haute pour faire monter la pression, ont en moyenne réalisé quatre tests avant de revisser le flacon et de lever les mains en l’air, à l’image d’une émission de télé culinaire, quand la fin du compte à rebours fut sonnée.
Pari gagné pour Patrick Bédué
Patrick Bédué, président du salon Vapexpo.
Le show mis en scène sous la tour Eiffel du salon a tenu toutes ses promesses, tant sur le fond que sur la forme. On pouvait sentir la tension de ces professionnels ainsi que leur excitation à vouloir être le meilleur. Sueurs, rires nerveux et mains tremblantes, animations visuelles et sonores savamment orchestrées par Sébastien Duijndam en régie, le spectacle était plaisant à regarder, et on ne pourra que féliciter Charlie Clarck, l’animateur du salon, pour son dynamisme et la connivence qu’il a su créer avec le chef Norbert. Tous deux ont su rendre ces trente minutes légères et très divertissantes. Patrick Bédué, le directeur du salon que l’on ne présente plus, a réussi son coup de poker.
Guillaume Bailly, journaliste au Vaping Post, ici aux côtés de Norbert Tarrayre, lors des dégustations après le concours.
Anonymisés sous le contrôle d’un huissier de justice, les flacons ont ensuite été soumis aux papilles critiques du jury composé de Guillaume Bailly (journaliste au Vaping Post), Pascal Bonnadier (fondateur de Green Vapes), Olivier Eynaud (rédacteur en chef d’E-cig Mag) et Jeanne Askenova (aromaticienne chez Argeville).
La foule s’était pressée pour découvrir les résultats du concours.
Après de longues délibérations, c’est finalement l’équipe de chez Swoke, composée de Yacine Ammar et Aurélien Durand, qui a su se démarquer et remporter le concours !
Yacine Ammar et Aurélien Durand, Swoke.
Une victoire qui permet de souligner, non seulement leurs compétences en mixologie, mais aussi leur capacité d’adaptation et leur aptitude à réaliser une tâche compliquée dans un court laps de temps, le tout sous la pression du public qui s’était pressé, nombreux, pour assister à la compétition.
Cet épisode éphémère, même s’il ne reflète aucunement les conditions traditionnelles de fabrication d’un e-liquide, a su apporter une touche de fraîcheur au salon et mettre en lumière l’aspect créatif de cette profession.
Félicitations aux gagnants !
Continuer la saga Vapexpo
Genève, Suisse
