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La vape pourrait aussi épargner les intestins des fumeurs

Mis à jour le 20/10/2020 à 15h01
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Alors que certains politiciens continuent de choisir la voie de la facilité en ne marquant pas de différence entre la vape et la consommation de tabac, une nouvelle étude démontre que la composition des bactéries intestinales entre vapoteurs et non-fumeurs est sensiblement la même. 

Le tabagisme est très nocif pour le microbiome gastro-intestinal

L’étude [1] était conduite par une équipe de chercheurs internationaux et dirigée par l’université de Newcastle. À sa tête, le docteur Christopher Stewart de l’Institut de médecine cellulaire de ladite université. L’équipe de chercheurs souhaitait s’intéresser à l’impact de la cigarette électronique sur le microbiome gastro-intestinal, dont nous savons désormais que, par exemple, un niveau trop bas de certains bactéroïdes tels que le Probiotique, peut être directement lié à la maladie de Crohn ou encore à l’obésité, mais également qu’un niveau trop haut de Prevotella, une autre bactérie présente à cet endroit de notre corps, pouvait augmenter les risques de souffrir d’un cancer du côlon. 

Pour la réalisation de l’étude, l’équipe de chercheurs a commencé par créer 3 groupes de 10 personnes. Le premier, constitué de fumeurs, le second de vapoteurs, et le dernier, de personnes ne fumant ni ne vapotant pas. L’étape suivante consistait à des prises d’échantillons de salive ainsi que de matières fécales afin de permettre à l’équipe de scientifiques de déterminer très simplement où les éventuels changements se produisaient. 

Les vapoteurs éloignés des méfaits du tabac sur les intestins

“Il faut d’autres études mais le fait de constater que la vape est moins dommageable que le tabagisme sur les bactéries intestinales renforce le fait qu’il faut inciter les fumeurs à passer à la cigarette électronique et à l’utiliser comme un outil afin d’arrêter de fumer” – Christopher Stewart, PhD, Newcastle University

Les conclusions de l’étude sont sans appel. Alors que les échantillons prélevés sur le groupe des fumeurs étaient toujours très différents des autres, ceux des vapoteurs et du groupe “sain” ne présentaient pour ainsi dire aucune différence. Suite à ces résultats, l’équipe de chercheurs ayant réalisé l’étude a déclaré que bien que d’autres recherches seraient nécessaires à l’avenir, cette étude se révélait très encourageante. Une étude qui n’est pas sans rappeler celle du docteur Riccardo Polosa qui indiquait qu’il n’y avait aucune inquiétude immédiate à avoir concernant les effets de la vape à long terme


[1] Effects of tobacco smoke and electronic cigarette vapor exposure on the oral and gut microbiota in humans: a pilot study