Test : Vinci 3 – Voopoo

Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

Des points d'amélioration envisageables

Le Vinci 3 inspire confiance dès le premier coup d’œil. Solide et plus lourd que la moyenne, il est simple à utiliser. Sa bague de réglage du flux d’air est précise et ses résistances de qualité. Pour autant, deux éléments perturbent la qualité finale du produit.

Caractéristiques techniques

Dimensions du pod	101,3 x 30,5 x 21,6 mm
Poids du pod	99 g
Charge	USB-C
batterie	1800 mAh
Plages d'utilisation	5 à 40 W
Capacité du réservoir	4 ml

Le coffret comprend :

• Pod
• Pièces de rechange
• Cordon USB
• Mode d'emploi

Construction soignée

Le Vinci 3 arbore un look tendance. Il est soigné visuellement, tout comme ses assemblages bien réalisés. Sur la tranche du pod, un port USB-C permet une recharge rapide de la batterie de 1800 mAh. Elle se situe dans la moyenne supérieure des pods au regard de la taille du dispositif. Étonnement, il n’est pas possible de vapoter pendant la phase de recharge. C’est un point négatif, alors que la plupart des produits actuels proposent cette option.

De chaque côté du Vinci 3, on trouve les arrivées d’air pour refroidir la résistance placée dans la cartouche. Elles sont imposantes.
Aucun souci pour ventiler suffisamment les résistances à la valeur ohmique un peu basse. Juste à côté, un écran de contrôle permet d’afficher les différents réglages et la puissance sélectionnée. Le bouton de déclenchement se trouve sur la face avant, juste en dessous de l’ajustement du flux d’air. Le bouton est agréable, sans jeu et répond immédiatement aux différentes sollicitations.
La production de vapeur se fait via ce bouton ou automatiquement à l’inhalation. Sur notre modèle de test, cette fonction s’est avérée peu précise et aléatoire.

Une molette de réglage du flux d’air est placée sous la fenêtre de la cartouche. Elle est accessible des deux côtés du pod. Le réglage est simple et permet d’ouvrir ou de réduire significativement la quantité d’air qui refroidit la résistance. Cette molette se tourne facilement et ne bouge pas d’elle-même pour autant.
L’embout buccal est classique. De forme aplatie, il est agréable au contact des lèvres et adapté aux différents styles de tirage.

Sur une tranche, on trouve l’écran de contrôle. Monochrome, il donne les informations essentielles. Avec 3 appuis successifs, on module la puissance de 5 à 40 W. Le pod reconnaît la résistance choisie et limite la puissance pour ne pas dépasser les capacités maximales de la résistance.

Une grande fenêtre transparente est disposée de chaque côté du pod pour visualiser son niveau d’e-liquide sans sortir la résistance de son logement tout en à la protégeant d’éventuels chocs. C’est bien pensé et pratique au quotidien pour éviter toute manipulation trop régulière.

Vape aérienne

Assez classiquement, la cartouche du pod Vinci 3 se loge sur la partie supérieure de la batterie. Elle est maintenue par des aimants puissants qui jouent parfaitement leur rôle. La tenue est excellente, aucun jeu latéral n’est à déplorer. À moins d’une sérieuse chute, le réservoir reste à sa place.

Pour accéder au remplissage des 4 ml du réservoir, on sépare l’embout buccal de la cartouche par un appui latéral sur ce dernier. On accède, alors, à un trou recouvert d’une membrane fendue qui laisse la place aux embouts fins de flacon d’e-liquide. Le remplissage est simple et l’on situe aisément le niveau de liquide avec la transparence du réservoir.

Deux résistances sont fournies avec le pod Vinci 3. La Pnp DW 60 d’une valeur ohmique de 0,6 ohm pour une plage d’utilisation de 18 à 23 W et la Pnp TW 30 qui s’utilise de 28 à 36 W et d’une valeur de 0,3 ohm. Les deux modèles restituent idéalement les saveurs. Nous avons une préférence pour la résistance à 0,6 ohm que nous trouvons plus juste dans le rendu aromatique.
Les résistances sont de bonnes qualités, mais il faut réserver le Vinci 3 à une utilisation en inhalation directe. Si la Pnp DW 60 peut être utilisée de 18 à 23 W, la production de vapeur est conséquente et l’apport d’air important malgré un réglage d’airflow quasi fermé. En inhalation indirecte, le tirage n’est pas assez serré et la vapeur trop chaude pour couvrir idéalement le segment de la vape indirecte.

Sur le segment de la vape plus nuageuse et volumineuse, le pod s’en sort très bien et, malgré son format très compact, est en mesure de produire un bon volume de vapeur.
On regrette le déclenchement automatique qui n’est pas fonctionnel en inhalation directe sauf à inhaler exagérément.

En résumé

Conclusion

Le Vinci 3 en images