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Test : Mesh 24 RTA – Vandy Vape

  • Par , le 19/12/2017 à 10h58
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Le Mesh 24 RTA de chez Vandy Vape est un atomiseur qui n’emploie pas un coil classique, mais une bandelette de mesh. Le principe n’est pas entièrement nouveau, mais c’est le premier RTA à l’utiliser.

Un packaging complet

Le Mesh 24 RTA nous arrive dans une petite boite cristal avec tout le nécessaire à l’intérieur. On y trouve un deuxième réservoir de 4 ml en forme de bocal à poisson, celui déjà en place à une contenance de 2 ml. Le drip tip qui est monté est en résine, mais un second en Ultem est présent ainsi qu’un troisième en Delrin qui possède un relief sur son pourtour, les trois sont au format 810. Mais rien que pour moi, et accessoirement pour ceux qui n’aiment pas ce format d’embout, un adaptateur pour drip tip 510 fait également parti du lot. C’est un peu la fête du drip tip chez Vandy Vape et on ne va pas se plaindre.

Et ce n’est pas fini, d’autres accessoires se cachent en dessous du présentoir : quelques vis et joins, le fameux petit tournevis bleu qui ira directement à la poubelle tellement il est inefficace, 2 mesh 300 et 2 autres en 400, ainsi qu’une notice sous forme d’une feuille pliée en 42 dont une partie est en Français et avec laquelle vous n’en saurez pas beaucoup plus une fois cette saine lecture achevée. Pour une fois, j’aurais bien aimé quelques indications sur ce montage particulier, mais malheureusement, ce n’est pas le cas.

Présentation du Mesh 24 RTA

Le remplissage de l’atomiseur se fait en poussant le top cap sur un côté pour laisser apparaître un orifice en forme de haricot qui accueillera n’importe quel embout de flacon, mais oubliez l’utilisation directe d’une bouteille, ça ne fonctionnera pas. Le niveau de ce trou étant un peu plus de 2 mm en dessous du top cap, il sera également préférable d’utiliser un embout un peu long. À noter que ce top cap ne se démonte pas pour le nettoyage ou pour changer le joint, d’ailleurs il n’y à pas de joint de remplacement d’inclus et je doute qu’il se trouve facilement.

Juste en dessous se trouvent les arrivées d’air réglables par un bague possédant un arrêtoir pour la position ouverte et fermée. Ces arrivées d’air étant en haut, il n’y aura rien à craindre concernant les fuites au remplissage, et aucune condensation ne viendra se rependre sur la box.
Puisque je parle des arrivées d’air, c’est par la chambre d’atomisation qui est dédoublée que le flux passera pour arriver à la base du plateau sous le mesh. L’idée peut paraître bonne, mais nous verrons plus tard que ce n’est pas exactement le cas.

Dans l’ensemble, les finitions sont propres, aucun filetage ne fait des siennes, le haut du top cap pour le remplissage coulisse à la perfection sans le moindre jeu, et une fois démonté, on se rend compte que le Mesh 24 est juste constitué de 3 éléments. Vive la simplicité !

Revue technique

Les caractéristiques essentielles du Mesh 24 RTA de Vandy Vape

  • Hauteur : 39 mm hors drip tip et connexion
  • Diamètre : 24 mm / 28 mm avec le réservoir de 4 ml
  • Contenance du réservoir : 2 ou 4 ml
  • Connexion : non réglable
  • Matériaux : inox
  • Poids : 67 g avec le réservoir de 4 ml
  • Type de résistance : 1 bandelette de mesh
  • Airflow : en haut et réglable avec butée
  • Drip tip : 810
  • Remplissage : par le haut sans démontage du top cap
  • Couleurs disponibles : silver et black

Le coffret comprend

  • Un atomiseur mesh 24
  • Deux drip tip 810 suplémentaire en Ultem et Delrin
  • Un adaptateur pour drip tip 510
  • Un réservoir supplémentaire de 4 ml
  • Un sachet de joints et vis
  • Un tournevis
  • Deux bandelettes de mesh 300 inox 316L et deux autres en 400
  • Un manuel d’utilisation avec une section en français

 Le mesh c’est quoi ?

Depuis le début de cette revue, je parle de mesh, mais qu’est-ce donc ? Le mesh est un tissu composé d’un maillage très fin de fils en acier inoxydable de type inox 316L Il est réputé pour sa grande capillarité et sa robustesse, sa principale utilisation dans la vape se retrouve dans le montage des atomiseurs de type “genesis”, mais on peut également l’utiliser pour des atomiseurs de type RDTA afin d’amener le liquide au niveau du plateau ce qui évite d’avoir le coton directement dans le réservoir. Le Mesh 24 RTA est mesuré en fonction de son nombre de fibres par pouce : 200 correspondra à 200 fibres par pouce. Il existe également du mesh 325, 400 ou encore 500.

Présenté généralement sous forme de feuille au format allant du A6 au A4, son coût est économique et se montre facilement lavable. Étant donné que le Mesh est en Inox, le dry-burn peut être réalisé sans contraintes et devient même nécessaire (afin de l’oxyder) dans le cas d’un montage en genesis.

Un plateau particulier

À la base du plateau se trouvent les quatre arrivées de liquide réparties sur le devant des 2 plots. Leur taille est importante, même du 100 % VG trouvera aisément son chemin.

L’utilisation du mesh pour cet atomiseur n’a pas été choisi pour sa capillarité, mais pour obtenir une plus grande surface de chauffe. Le principe est de former un puits avec le mesh et d’y placer le coton à l’intérieur.

Pour le mettre en place, les plots positif et négatif sont munis de clamps avec lesquels le mesh sera maintenu. Bien entendu, comme toute résistance, il ne devra pas toucher quoi que ce soit d’autre. Son montage n’est pas très compliqué : on dévisse un côté pour introduire une extrémité du mesh sans qu’il ne dépasse trop de l’autre côté, ne reste plus qu’à serrer et à répéter la même opération avec l’autre plot. S’ensuit une petite chauffe pour enlever les impuretés et bien le roder, et c’est prêt pour la mise en place du coton.

Une gestion du coton qui demande de la patience

La gestion du coton est assurément la partie la plus misérable de cet atomiseur. S’il n’y en a pas assez il y aura engorgement et trop, c’est le dry hit assuré. De plus, il faudra trouver le bon dosage pour qu’il puisse toucher absolument TOUTE la superficie du mesh dans les moindres recoins, le plus petit endroit de mesh sans liquide provoquant un dry hit assuré. Vérifier également qu’il y a suffisamment de coton devant les arrivées de liquide afin de réguler la capillarité.

Le coton à utiliser peut être soit en vrac soit sous forme de pad. Pour vous donner une idée de la quantité, j’ai utilisé les 3/4 d’un pad de coton japonais en retirant les deux premières couches de chaque côté. C’est pour l’instant la quantité la plus adaptée que j’ai trouvé, sans qu’un problème de capillarité ou d’engorgement intervienne.

Pour sa mise en place, le mieux est de retirer un côté du mesh. En effet, ce dernier étant constitué de fils d’acier, aura tendance à accrocher le coton si on essaye de faire coulisser ce dernier lorsque le mesh est en place. Dans l’ordre, il faudra donc dévisser un clamp, faire basculer le mesh sur le côté, le maintenir éloigné d’une main, car il aura tendance à vouloir reprendre sa place tout seul, pendant qu’avec l’autre main il faudra placer le coton en le maintenant plaqué contre les plots, et enfin ramener le mesh à sa place pour le serrer. Patience et dextérité tu auras petit scarabée !

Mais c’est quoi ce binz ?

Après avoir installé le mesh 400 donné pour 0,57 ohm, je constate qu’en fait on est plus proche de 0,45 ohm, mais sa valeur est stable. Les deux premières bouffées se passent bien, mais à la troisième bouffée c’est le dry hit. Je démonte et je vois que le coton est gorgé de liquide. Bizarre. Je recommence à vaper, et 3 ou 4 bouffées plus tard, dry hit. Pour résumer, car ça m’a bien pris la tête pendant un certain temps, j’ai enfin trouvé le coupable : le mesh. Sa qualité est vraiment douteuse et c’est en l’utilisant sans réservoir que j’ai vu qu’il se déformait légèrement en son milieu, s’éloignant ainsi du coton…

Avec un autre mesh que j’avais en réserve, un 500 qui donne 0,53 ohm pour les mêmes dimensions que l’original, plus aucun problème de dry hit, impeccable. Cette mauvaise qualité est assurément agaçante, il vous faudra donc prévoir d’en avoir en réserve si vous souhaitez acquérir cet atomiseur.

Vapeur et saveurs timides

Le Mesh 24 RTA n’est pas le roi de la vapeur. Bien qu’honorable, elle se révèle moins dense et onctueuse que je ne l’aurais supposé avec une si grande superficie de chauffe et autant de coton. Pour ma part ce n’est pas très grave car ce n’est pas ce que je recherche absolument, mais il faut le savoir.

 

Ma plus grande déception concernant cet atomiseur est plutôt du côté des saveurs : moyennes. Ce n’est pas non plus la catastrophe, mais elles sont lissées sans que l’on puisse clairement différentier les différents arômes, le tout manquant d’intensité. Bien entendu, j’ai essayé différents réglages de mesh en le resserrant pour changer sa valeur ou en jouant avec l’airflow, sans résultat notable.

Ce manque de vapeur ainsi que les saveurs faiblardes, est probablement dû à la gestion du flux d’air. Le tirage est aérien mais légèrement restrictif, et ce flux est malheureusement peu exploité car l’air arrive simplement sur le plateau, y compris derrière les plots, sans être expressément dirigé vers le mesh. Forcément, vu la taille de ce dernier la solution n’est pas simple, mais le résultat est que la vape est au finale juste “pas trop mal” mais loin d’un Zeus RTA ou d’un Crius par exemple.

D’autres points m’ont également un peu surpris :

  • Le Mesh 24 ne fuit pas, du moins pas par les airflows, mais si vous le retournez c’est l’écoulement assuré par la cheminée. La raison doit être, car il ne tombe que quelques gouttes et cela s’arrête, due à la grande quantité de coton qui par conséquence, absorbe et retient une bonne quantité de liquide. Tête en bas, le coton ne peut retenir autant de liquide, la loi de la gravité s’appliquant pour tout le monde.
  • Au remplissage, il faudra fermer les airflows si l’on ne veut pas engorger le coton, et même si l’on y pense, cela arrive parfois que ça glougloute pendant 2 ou 3 bouffées.
  • Le haut du coton est finalement plus proche du top cap qu’un RTA classique, et avec autant de liquide et un mesh qui est beaucoup plus réactif à la chauffe qu’un fil traditionnel, il y a régulièrement un phénomène de spit back qui se produit. Mis à part utiliser un drip tip avec une grille qui limite ce problème, on ne pourra pas faire grand-chose.

En résumé

On aime

  • Sa qualité de fabrication
  • Son remplissage aisé
  • Les drip tips et adaptateur fournis
  • Très silencieux

On n’aime pas

  • La gestion du coton qui se montre délicate
  • Le flux d’air restrictif et mal exploité
  • Ses saveurs timides
  • Les mesh fournis qui ne sont pas de qualité
  • Les fuites par la cheminée lorsque l’atomiseur est retourné
  • Le remplissage qui provoque souvent un engorgement
  • Le phénomène de spit back

Conclusion

Notre note : 3/5. On peut se poser la question de ce qu’apportent ce Mesh 24 RTA et ce type de montage. D’autres fabricants s’y sont déjà essayés avec d’autres types d’atomiseurs, et il semble que le succès ne soit pas non plus au rendez-vous. Mis à part qu’il est très silencieux lorsque l’on tire une bouffée, la vape délivrée, sans être mauvaise, n’a rien d’extraordinaire. A contrario, la gestion du coton est un peu pénible, les saveurs trop timides et l’airflow mériterait d’être mieux exploité. Je m’attendais à beaucoup mieux, surtout de la part de Vandy Vape.

Le Mesh 24 RTA de Vandy Vape en images

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