Vous êtes ici : Vaping Post » Test cigarette électronique » Kits » Test : kit Luxe Nano – Vaporesso

Test : kit Luxe Nano – Vaporesso

  • Par , le 22/01/2019 à 18h00
    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

Après avoir sorti le kit Luxe avec son clearomiseur SKRR, Vaporesso a fait appel à des shamans Jivaros pour le réduire. Résultat, une box Luxe Nano et un SKRR Mini, pour un kit certes nano, mais capable de vaper fort.

De belles finitions pour une vape soutenue

Le kit Luxe Nano reprend le même design soigné que la version d’origine et offre les mêmes performances, dans un format réduit. Ses accus intégrés proposent tout de même une autonomie respectable (2500 mAh) et le clearomiseur SKRR-S Mini dont le réservoir peut contenir 3,5 ml.

La vape est du coup absolument identique, avec une très bonne restitution des saveurs pour ce genre de clearomiseur dédié aux gros nuages. Quant à la box, elle est soignée et se pilote avec un bel écran tactile en offrant toutes les fonctions dont on peut rêver.

Les caractéristiques essentielles du kit Luxe Nano de Vaporesso

Type de matériel kit régulé
Dimensions mod 76 mm sur 40,3 sur 26,2
Poids du mod 136 g
Batterie intégrée (2500 mAh)
Puissance 5 à 80 W
Diamètre max. de l’atomiseur  25 mm
Dimensions atomiseur 24 mm sur 44
Contenance 3,5 ml
Poids du clearomiseur 45 g
Poids du kit 181 g

Pour comparer, le kit Luxe original pèse 280 g avec ses 2 accus et mesure 145 mm de haut, contre 181 g et 123 mm pour cette version Nano.

La boite contient tout ce qu’il faut pour vaper sereinement, avec, outre la box et le clearomiseur, des joints et un réservoir en Pyrex de rechange, 2 résistances, un cordon USB et 2 modes d’emploi.

Simple et bien construit

Le SKRR-S Mini reprend les codes de design du SKRR, réduisant simplement sa taille et son réservoir à 3,5 ml, ce qui reste correct, même pour vaper à plus de 50 watts. Il suffit de le remplir un peu plus souvent.

Il est composé de trois parties principales : la base dans laquelle on fixe les résistances, le réservoir et son système de remplissage, et un top cap qui vient fermer le tout et accueille un drip tip au format 810.

Les deux modèles de SKRR utilisent les mêmes résistances, que Vaporesso a créées pour eux, la série des QF, qui utilisent des résistifs en mesh ou en tôle percée. Elle comportent en leur centre un diffuseur : l’air qui arrive par le bas est dévié vers le résistif par le plot doré. Vaporesso affirme que cela permet à ces résistances d’améliorer la production de vapeur et la restitution des saveurs.

Dans les faits, la vape est effectivement meilleure que celle des générations précédentes de clearomiseurs, mais pas sensiblement meilleure que celle offerte par exemple par le Plex d’Innokin, un clearomiseur de la même catégorie, dont les résistances sont aussi en mesh, mais sans plot central.

Pour finir sur ce clearomiseur, il se remplit bien sûr par le haut, après avoir retiré le top cap. Il ne fuit pas, si on s’en sert régulièrement. Si on le laisse rempli au repos, il finira par suinter, mais plutôt moins que la moyenne.

Raffinée et performante

D’abord, les finitions de cette box sont excellentes. Le design est à la fois doux et dynamique. Les petits détails comme le biseau sur le bord des parties métalliques ou les ajustements des parties en plastique montrent le soin apporté à la conception et à la réalisation, c’est du beau travail. Resterait à connaître la résistance du revêtement dans le temps. Il existe bien sûr différentes finitions, du noir à l’argent en passant par le bleu, le rainbow (arghhh !) et le cuivre du modèle présenté ici.

La face arrière est décorée d’un motif qui rappelle les oscillations d’un signal électrique.
La recharge de la batterie peut-être rapide (1h30), puisqu’elle supporte un courant de 2 A. Le chipset est par ailleurs équipé d’une fonction passthrough qui permet de vaper pendant la charge. Ce sont des options utiles, puisque même si la batterie de cette box a une capacité de 2500 mAh, elle ne peut fournir que 160 à 200 bouffées à 50 W. Il faut donc la recharger régulièrement.

La face avant est formée d’un grand panneau de plastique fumé brillant, qui semble solide, et qui regroupe la prise USB (recharge et mise à jour), l’écran et des boutons virtuels, tactiles.

En veille, l’écran peut afficher l’heure et la date, et nous voyons en-dessous les trois boutons virtuels : le “V” correspond au traditionnel bouton “mode” des box Vaporesso, et les deux points qui l’encadrent correspondent aux boutons + et -. Cet écran est bien défini, plutôt lumineux et son design est lui aussi soigné.

Pendant la vape, l’écran affiche par défaut l’état de la batterie et l’heure en haut, le mode en cours et la valeur de la puissance ou de la température au centre. Dessous, on voit la valeur de la résistance et la tension de travail, ainsi qu’un compteur de bouffées et la durée de la dernière. Pour éviter des dérèglements intempestifs, les boutons tactiles sont verrouillés par défaut. Donc, avant de régler la puissance ou la température, il faut les déverrouiller en cliquant trois fois sur le bouton de mise à feu.

Si on tente d’utiliser les boutons tactiles sans l’avoir fait, l’écran nous rappelle la procédure à suivre. Pour choisir un mode, il faut tapoter 3 fois sur le “V”, naviguer avec les boutons + et -, puis valider les choix avec le boutons “V”.

Vaporesso propose presque tout ce qui existe en termes de modes de vape : “VW” pour le contrôle de la puissance, “VT” pour le contrôle de la température, “VV” pour le contrôle de la tension, “BP” pour by-pass, qui simule un mode mécanique. Le mode “CC” propose de définir des courbes de puissance ou de température, tandis que le mode “SP” est un mode de contrôle de la puissance réservé à ceux qui utilisent des coils très, très très bas, jusqu’à 0,03 ohm.

Quand on sélectionne ces modes, on les utilise tels qu’ils ont été définis, par défaut ou par nos soins. Ainsi, sur cet photo, le mode “VW” est réglé sur “N”, pour un preheat neutre, le mode “VT” est réglé sur “SS”, donc pour des coils en acier, et le mode “CC” est régler sur “W”, donc pour une courbe de puissance, il peut aussi gérer une courbe de température.

Pour régler chaque mode, il faut sélectionner le menu “DIY”, qui permet d’accéder aux réglages des modes “VW”, “VT” et “CC” : il est alors possible de choisir son preheat, son matériau ou son coefficient de température, et ses courbes de variation.

Ça peut paraître compliqué, mais c’est finalement assez logique et c’est la rançon d’un chipset qui propose autant d’options. Il faut bien choisir une logique pour les ranger, celle-ci n’est pas plus mauvaise qu’une autre. Quand on connaît les fonctions possibles de ce genre de chipset, on s’y retrouve vite. Si on découvre la vape, par contre, on peut être un peu perdu au départ, il faudra garder le mode d’emploi pas loin de soi.

En pratique, cette box est complète, elle permet à chacun d’adopter le mode de vape qu’il souhaite, et tous les modes fonctionnent vraiment bien : le chipset de Vaporesso est fiable, il donne bien ce qu’on lui demande, aussi bien en puissance qu’en température.

Petites observations tactiles

Comme la box est assez petite, on l’entoure bien avec ses doigts et il y en a toujours un qui traîne sur l’écran et touche un des boutons virtuels. La box affiche alors ce rappel : cliquer 3 fois sur le boutons de mise à feu pour déverrouiller les boutons avant de s’en servir. C’est un peu lassant et il semble bien qu’on ne puisse pas débrayer cette fonction, c’est dommage. Une petite mise à jour du chipset pourrait arranger ça.

Petites observations polyvalentes

Cette box sait tout faire. En contrepartie, le réglage de son chipset demande un peu d’expérience pour s’y retrouver dans les menus, mais rien d’insurmontable, puisque Vaporesso a fait de beaux efforts de présentation et d’organisation de son interface, tout y est logique. Est-ce que toutes les options sont utiles pour tout le monde ? Non, mais au moins chacun peut choisir !

Petites observations résistantes

Vaporesso maintient une totale compatibilité, ascendante et descendante, entre ses clearomiseurs subohm et ses résistances. Ainsi, les résistances GT des modèles précédents de Vaporesso, Cascade et NRG, peuvent équiper le SKRR, et inversement, ces nouvelles résistances QF peuvent être utilisées dans un NRG ou un Cascade. Merci Vaporesso, ça simplifie la vie des vapoteurs et des shops !

En résumé

On aime

  • Le design et la qualité de réalisation
  • La qualité du chipset dans tous les modes
  • L’ergonomie de l’ensemble
  • La vape du SKRR-S Mini dans son registre
  • La compatibilité des résistances

On n’aime pas

  • L’affichage de l’alerte déverrouillage

Conclusion

5 /5
 

Le kit Luxe Nano de Vaporesso est un excellent kit pour la vape puissante, tout en gardant une bonne restitution des saveurs, avec ces nouvelles résistances en mesh. Comme sa grande sœur Luxe, la box est équipée d’un chipset complet et performant, et la capacité de sa batterie reste compatible avec une vape soutenue. Il faut recharger sa box dans la journée pour tenir, mais à 2 A, ça se fait vite. Un sans-faute dans ce genre.

 

Le kit Luxe Nano de Vaporesso en images

Les derniers articles sur la marque Vaporesso

 

 

Pour ne rien manquer de l’actualité de la vape, rejoignez les 7 000 abonnés à notre newsletter et recevez chaque semaine nos derniers articles !

[wysija_form id=”2″]

Les commentaires sont fermés.