L’Alpha One est une box au design original, très bien réalisée, et équipée d’une électronique excellente tant qu’elle n’est pas amoureuse. Cela peut surprendre dit comme ça, et pourtant…
Une box au carré
Les box se suivent et se ressemblent… souvent, mais pas toujours et celle-ci sort nettement du lot. L’Alpha One, α-1 de son vrai nom, a un design vraiment original, et comme tout ce qui est à part, on adore ou on déteste. Elle est très anguleuse, avec peu de surfaces totalement planes. Les angles eux-même sont nets, juste assez biseautés pour ne pas être désagréables au toucher.
Elle fait un peu penser au monolithe de 2001 l’Odyssée de l’Espace, posée verticalement de derrière. Pour les plus geeks, elle fait aussi penser de face à une tour d’ordinateur, les boutons représentant les lecteurs CD ou des baies de disques durs. À l’horizontale, on a un flashback des magnétoscopes des années 80. Mais bon, c’est une box, pas un presse-papier, voyons ce qu’elle a dans le ventre.
Une excellente réalisation
Dès la première prise en main, l’Alpha One donne une rassurante impression de solidité. Tout tient parfaitement en place, et l’ensemble est réalisé dans un métal solide et épais. Le poids s’en ressent forcément un peu, la box n’est pas des plus légères avec ses 265 g accus compris, sans être trop lourde pour autant.
La box fonctionne avec deux batteries 18650, dont le compartiment est un modèle du genre. Les contacts sont fermes, les accus faciles à installer comme à retirer, la porte tient parfaitement en place sans le moindre jeu, et s’ouvre sans difficulté. L’impression que tout cela n’aura pas bougé après des années d’utilisation fait plaisir.
La connexion 510 est dans le même tonneau. Non contente d’être esthétique, elle assure un excellent contact avec l’atomiseur grâce à un plot positif monté sur un ressort ferme. Sa course est longue, et le filetage profond. Peut-être même un peu trop, certains atomiseurs avec une connexion très courte peuvent ne pas arriver à faire le contact avec le positif. Je n’ai réussi à en trouver qu’un cela dit, et oublié depuis longtemps.
Les boutons enfin, dont le clic est ferme et bien audible que ce soit celui de déclenchement ou ceux de réglage. Largement dimensionnés, ils plairont aux plus maladroits, on ne peut pas les rater. Ils encadrent un écran bien lisible, particulièrement contrasté, mais un peu vieillot par rapport aux écrans couleurs d’autres box. Il s’intègre parfaitement au design de la box avec une police de caractères assez carrée.
Revue technique
Les caractéristiques essentielle de la Alpha One de Voopoo
- Longueur : 54 mm
- Largeur : 25 mm
- Hauteur : 89.5 mm
- Poids sans accus : 170 g
- Poids avec accus : 265 g
- Matière: Alliage zinc
- Batteries : 2 x 18650
- Puissance maxi : 222 W annoncés mais 159 W
Le coffret comprend
- 1 box Alpha One
- 1 câble micro-USB
- 1 manuel
Une interface sobre mais complète
La sobriété de son affichage n’empêche pas la box de proposer toutes les fonctionnalités utiles. Le contrôle de la puissance bien entendu, le contrôle de la température avec tous les fils y compris la gestion des coefficients, la gestion de la puissance en mode TC, l’ajustement de la résistance, et cinq mémoires pour un accès rapide à vos réglages préférés.
On peut lui reprocher l’absence de courbes ou de différents modes en contrôle de la puissance, et éventuellement une interface qui pourrait être plus intuitive. On accède au menu en appuyant sur les deux boutons de réglage en même temps, on change de mode par trois appuis rapides sur le déclenchement, et on passe au réglage de la puissance en mode TC par quatre pressions sur ce même bouton. Rien de compliqué, mais un coup d’oeuil au mode d’emploi n’est pas un luxe avant d’utiliser l’Alpha One.
Le mode contrôle de la puissance est censé être “intelligent”, il ajuste la puissance à la valeur qu’il estime idéale quand vous installez un nouvel atomiseur. Comme sur toutes les box, il tombe en général à coté et il faut penser à réajuster la puissance au réglage qui vous convient effectivement.
Une électronique réussie
L’électronique de l’Alpha One est reprise de celle de la Drag, et Voopoo a bien fait de la conserver. Difficile de la prendre en défaut, du moins jusqu’à exactement 159 W.
À 20 W en mode contrôle de la puissance, le signal est plat et conforme à la tension attendue. C’est sans grande surprise en 2017.
Même constat à 159 W, le signal est parfait et c’est déjà moins fréquent à une telle puissance. On remarque au passage que la box bénéficie d’une remarquable réactivité même à puissance élevée. Seulement 5 millisecondes jusqu’à la stabilisation de la tension, c’est excellent.
Vous l’avez peut être remarqué sur les photos précédentes, la box affiche “love” là où on attendrait plutôt l’indication de la tension en volts. Il s’agit bien du’un mode “Love” qui remplace le mode puissance à partir de 160 W et jusqu’aux 222 W. Voopoo le présente comme un mode pulsé plus économe en énergie et au rendu plus doux. Le cœur de la box qui bat en mode “Amour”, c’est d’un romantique inhabituel ! Mon âme de Roméo n’a fait qu’un bond, et je me suis dit qu’il fallait passer tout ça à l’oscilloscope.
À 160 W, premier ciel du mode love, la box pulse effectivement. Le sommet du signal correspond à la tension envoyée à 159 W, avec une pulsation bien sensible à la vape. En un mot, une vape façon train à vapeur, et une vape nettement plus faible qu’à 159 watts. Pourquoi pas, mais j’ai quelques difficultés à voir l’intérêt.
À 222 W, censé être le septième ciel donc, la fréquence des pulsations ne change presque pas, mais les paliers inférieurs sont plus hauts. La pulsation est moins sensible, et on a presque la même puissance de vape qu’à 159 W. Après 2,5 secondes les pulsations deviennent même presque invisibles sur le tracé et ne se sentent plus à la vape. Ça pulse un peu au départ, puis la pulsation s’atténue et disparaît. En résumé, plus l’amour est intense, plus il passe vite. Cette box a un coté humain qui confine au déroutant.
Je ne vais pas m’appesantir sur ce mode Love dont je ne voit absolument pas l’intérêt. Sachez en tout cas qu’à partir de 160 W, la puissance affichée n’a plus rien a voir avec la puissance délivrée et la vape ne ressemble à rien. Les box aussi font n’importe quoi quand elles sont amoureuses, la preuve.
Finalement, la box se comporte d’une manière exemplaire jusqu’à 159 W, ce qui représente déjà 80 W par accu. Aller au delà sur une box double accu n’a pas vraiment de sens de toute façon. Il suffit d’oublier l’existence de ce mode excentrique après 159 W et cette électronique est parfaite en mode contrôle de la puissance.
Pour ce qui est du mode contrôle de la température, il protège très bien le coton en cas de manque de liquide, la box limite rapidement la tension. Le coton brunit un peu lors du test du coton sec, sans grande conséquence.
La vape en contrôle de la température inox est quant à elle parfaite, avec un signal et une vape aussi lisses et constants qu’on puisse rêver. Une vape totalement indifférenciable de celle en contrôle de la puissance, Voopoo maîtrise parfaitement le sujet et nous propose une électronique exemplaire dans tous les modes… tant qu’on ne laisse pas l’amour s’en mêler.
En résumé
On aime
- Sa qualité de réalisation
- Les finitions
- Le design original
- L’ergonomie
- La qualité de la vape
On n’aime pas
- L’amour, parce que ça fait faire n’importe quoi, même à une box.
Conclusion
Notre note : 4,5/5. L’Alpha One est une excellente box, très bien finie et réalisée, avec une excellente électronique si on oublie le mode “Love” sans intérêt. On aime le design ou pas, mais s’il vous convient, vous pouvez y aller les yeux fermés, cette box ne vous décevra pas.
L’Alpha One de Voopoo en images
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