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Taxes sur la vape : un juste équilibre à trouver selon l’ICLE

Mis à jour le 24/07/2024 à 15h31
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Un centre de recherche américain conseille de réaliser diveses études concernant l’impact de potentielles taxes sur les produits de la vape avant d’en appliquer. 

Un centre de recherche appelle à de nouvelles études

Un récent rapport réalisé par l’International Center for Law & Economics (ICLE), centre de recherche américain à but non-lucratif, indique qu’il serait nécessaire de réaliser plus de recherches économiques afin d’orienter les politiques fiscales des gouvernements du monde concernant les produits non combustibles à base de nicotine.

Rédigé par Eric Fruits, économiste en chef de l’ICLE, le rapport conclut en effet qu’il n’y a “pas suffisamment de travail économique et politique pour identifier, prioriser et évaluer les compromis – plus fondamentalement, entre la réduction des méfaits et la production de recettes – qui devraient guider la formulation des politiques fiscales pour ces produits”.

En d’autres thermes, il serait nécessaire de réaliser de nouvelles études, tant par des économistes que par des chercheurs en politique de santé, afin d’évaluer les potentiels bienfaits et méfaits de la mise en place de taxes sur les produits de la vape. 

Encourager les fumeurs tout en décourageant les plus jeunes

Si certains pays comme le Royaume-Uni encouragent l’utilisation de la cigarette électronique, notamment par le biais de l’absence d’une surtaxe du produit, politique destinée à rendre la vape moins cher que les cigarettes de tabac et ainsi tenter d’attirer les fumeurs, ce n’est pas le cas de tous.

D’autres, au contraire, choisissent de lui appliquer diverses taxes particulièrement élevées, prétextant souvent une volonté d’empêcher les plus jeunes de s’intéresser au produit. Un point de vue somme toute compréhensible. 

Toutefois, selon le rapport de l’ICLE, “il n’existe pratiquement aucune base empirique pour ces politiques, et leurs effets sur la santé et les recettes publiques sont tout simplement inconnus”.

Si la recherche actuelle reconnaît que “les politiques les plus restrictives élimineraient efficacement les cigarettes électroniques comme solution de rechange viable au tabagisme, tandis que les plus permissives pourraient promouvoir l’usage des cigarettes électroniques et encourager les jeunes à les adopter”, le rapport explique qu’il existe tout de même un juste milieu qui permettrait de “décourager les jeunes de commencer à utiliser les e-cigarettes, tout en encourageant les fumeurs actuels à passer à des e-cigarettes moins nocives”.

Tout le problème étant justement de réussir à savoir où se situe ce juste milieu. 

L’analyse rappelant au passage que “si une taxe réussit à réduire la consommation, il est probable qu’elle ne génère pas de recettes. De même, si une taxe réussit à générer des recettes, c’est qu’elle ne parvient probablement pas à réduire ou à éliminer la consommation”.

Alors, quelle direction prendront les gouvernements du monde ? Recettes fiscales ou réduction des risques ? 

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