Les conseillers, dans les boutiques de vape, sont très souvent au fait de l’actualité autour de leur sujet de prédilection.
C’était un dimanche après-midi paisible, quand soudain, sans prévenir, l’accu qui charge sur le meuble télé dégaze.
On dira ce qu’on veut sur la jeunesse d’aujourd’hui, il faut lui reconnaître une certaine forme d’opiniâtreté.
Quand, il y a bientôt deux ans, on m’a confié cette chronique du shop, jamais je n’aurais imaginé qu’elle dépasserait une page par numéro.
“Vous avez repris”, dis-je. C’est un constat, et je ne cherche même pas à cacher ma déception.
Les clients de vape shop, disons-le, sont parfois un tantinet de mauvaise foi. Les aventures d’un vendeur de cigarettes électroniques.
“Vous avez des résistances pour ça ?”. La seule réponse qui vous vient à l’esprit, c’est “Bon sang, c’est quoi ce truc ?”.
Il existe un paradoxe dans les shops de vape : les clients qui entrent pour se renseigner. Ces derniers existent et n’existent pas à la fois.
Genève, Suisse
