Une nouvelle étude [1] sur l’efficacité du sevrage qu’apporterait l’e-cigarette a été publiée dans le Journal international de recherche sur l’environnement et la santé publique. Elle a été relayée par le Docteur Farsalinos sur ecigarette-research.
Le professeur Frank Baeyens de l’Université de Louvain, à sa tête, a souhaité évaluer l’efficacité du dispositif pour diminuer l’envie de fumer et déterminer son efficacité sur la réduction du tabagisme et le sevrage total. L’étude concerne 48 participants qui n’avaient pas l’intention d’arrêter de fumer. On a donné une cigarette électronique à un premier groupe de personnes, afin de constater l’évolution de leur consommation de tabac, et les chercheurs ont également suivi un second groupe de personnes, celles-ci ont été équipées d’une cigarette électronique seulement deux mois après le début du projet. Il s’agissait d’un appareil de seconde génération, composé d’une batterie de type eGo et une concentration en nicotine de 18 mg/ml.
34% des membres du premier groupe ont abandonné la cigarette traditionnelle au bout de deux mois, aucun participant du second groupe n’a réussi à le faire.
5 mois après le début de l’enquête, soit 3 mois de vapotage pour le second groupe, les chercheurs ont constaté un taux d’abandon du tabac de 38%.
Par la suite, aucun liquide n’a été fourni à tous ces participants et un fléchissement des abandons a bien été observé. Il faut savoir qu’en Belgique, les liquides contenant de la nicotine sont interdits à la vente, voilà pourquoi ces chercheurs ont décidé d’introduire cet aspect dans leurs études.
Les cigarettes électroniques peuvent se montrer efficaces même pour des personnes qui n’ont pas le souhait d’arrêter le tabac, selon les résultats de cette étude. Par ailleurs, les restrictions quant à la disponibilité des e-liquides sont susceptibles d’affaiblir grandement l’efficacité du dispositif.
[1] Effectiveness of the Electronic Cigarette: An Eight-Week Flemish Study with Six-Month Follow-up on Smoking Reduction, Craving and Experienced Benefits and Complaints – Karolien Adriaens, Dinska Van Gucht, Paul Declerck and Frank Baeyens – Int. J. Environ. Res. Public Health 2014, 11(11), 11220-11248; doi:10.3390/ijerph111111220
comme d’habitude je lis bcp de journaux belges et rien ne transparaît de cette étude. Le mot à la mode ici étant le blackout celui-ci est total Pauvres belges??
Pas de nictoine, pas assez d’électricité si cet hiver il gèle . Vraiment le surréalisme a ses limites
Mouais, sur la conclusion j’suis forcément d’accord parce que c’est mon cas, et celui de proche aussi, mais c’est vraiment très confus quand on lit le résumé de l’étude comme ça, et puis 48 participants…
Effectivement pas de double aveugle on est loin du scientifique )
C’est une étude, pas un sondage 😉
Malgré tout, 38% ça me paraît perso beaucoup plus proche de la réalité.
Et ce chiffre seulement sur des fumeurs non motivés, pas mal.
Mais ce qui me frappe, c’est l’importance de la nicotine dans la défume.
Je dis toujours aux nouveaux vapoteurs que je croise de ne pas se donner trop d’objectif de baisse du taux de nicotine. C’est un piège :
nouveau système -> changement de repères -> baisse rapide du taux -> ça marche pas ce truc ==> retour à la clope.
La nicotine reste malgré tout LE Symbole de la dépendance à la clope, à tort peut-être mais c’est un fait.
Alors petit message aux nouveaux vapoteurs : faites vous plaisir, pas de stress, personne n’est mort à cause de la nicotine.
Mieux : la . nicotine est un régulateur nerveux à la hausse comme à la baisse en pharmacopée cela porte un autre nom : le premier qui trouve gagne la réponse à la question : mais pourquoi les plus fabricants d’antidépresseurs et de calmants attaquent le business ??
Amis créateurs d’entreprise et vaporeuse, je vous fiche mon billet qu’ il va y avoir de quoi se battre “à la française !”