Royaume-Uni : une association demande de taxer les puffs

Leur popularité auprès des jeunes auraient cru de 700 % en seulement 2 ans.

Plus de la moitié des jeunes vapoteurs utiliseraient des Puffs

Le groupement, pourtant favorable au vapotage, semble s’inquiéter pour les Puffs.

Les attaques contre les Puffs continuent de pleuvoir à travers le monde. Alors qu’en France, la classe politique s’intéresse de près au sujet, aux États-Unis, c’est leur interdiction qui a récemment été demandée, par un cigarettier. Au Royaume-Uni, où nous pourrions penser que ces produits seraient relativement appréciés puisqu’ils font partie de la catégorie des cigarettes électroniques, tant plébiscitées par le gouvernement que par la population, les choses ne semblent pourtant pas si simples.

Il y a quelques jours, le groupe Action on Smoking and Health (ASH), fervent défenseur de la réduction du risque tabagique, a publié un rapport contenant ses recommandations pour le futur du vapotage dans le pays. Parmi elles, plusieurs concernent les cigarettes électroniques jetables.

L’ASH explique notamment qu’après avoir été utilisées par 7 % des jeunes vapoteurs en 2020, puis 8 % en 2021, ce chiffre aurait explosé jusqu’à atteindre 52 % en 2022, soit une augmentation de presque 700 % en seulement 2 ans.

Afin de ralentir cette adoption (trop ?) rapide du produit par les plus jeunes, le groupe recommande tout simplement d’en augmenter le prix. Il rappelle qu’au mois de janvier 2023, les Puffs les moins chères, de la marque Elf Bar, coûtaient seulement 4,99 £, soit moins que le salaire horaire minimum des jeunes de 16 à 17 ans dans le pays. Certaines pouvaient même se trouver pour la somme de 3,49 £.

« Il est prouvé que rendre les produits moins abordables est la méthode la plus efficace pour réduire le nombre de fumeurs et encourager l’abandon du tabac, et il en sera de même pour les e-cigarettes », note le rapport.

Les membres d’Action on smoking and health appellent donc à la mise en place d’une taxe d’accise sur ses produits en particulier, sans toutefois modifier le prix des vaporisateurs personnels rechargeables.

Outre leurs méfaits sur l’écologie, qui sont également soulevés, l’ASH recommande de réglementer le packaging, de toutes les vapoteuses cette fois, en interdisant notamment les personnages de cartoons, mais également en empêchant les fabricants d’ajouter divers gadgets à leurs produits, comme des effets fluorescents, ou encore de leur donner des noms de sucreries.