Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.
Une étude commanditée par L’ECITA, l’équivalent britannique de la FIVAPE, a été réalisée sur le niveau de toxicité de la nicotine contenue dans les flacons de e-liquide. C’est le laboratoire indépendant BIBRA, expert en toxicologie et en analyse de risque chimique, qui s’en est chargé et qui a pu démontrer que ce composant demeure beaucoup moins toxique que présumé jusqu’à présent.
Quatre catégories composent la classification actuelle de l’UE, et d’après le laboratoire BIBRA (PDF), un certain type d’e-liquides (ceux contenant un taux de nicotine de 25 à 50 mg/ml) devrait se trouver dans la catégorie 4, qui regroupe les produits les moins nocifs, à l’image des liquides vaisselle. Ils sont à ce jour classifiés en catégorie 2, et ils doivent pour cela présenter un emballage avec une étiquette danger, accompagnée d’un pictogramme contenant une tête de mort. S’ils faisaient logiquement partie de la catégorie 4, les consommateurs ne verraient plus qu’un point d’exclamation et l’avertissement “Attention”.
Ce sont ces mêmes catégories qui déterminent la classification, l’étiquetage et l’emballage des produits des fabricants et importateurs d’e-liquides.
De nombreuses suppositions ont influencé l’élaboration de la Directive sur les produits du tabac et elles sont fortement remises en causes par cette nouvelle étude.
Il s’agit notamment de la limite imposée de 20mg/ml de taux de nicotine par flacon e-liquide.