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Malgré un environnement politique de moins en moins favorable au vapotage, le pays continue de le mettre en avant pour son mois sans tabac.
La cigarette électronique en pôle position
Aujourd’hui démarre la nouvelle édition de Stoptober au Royaume-Uni. La campagne, lancée en 2012 par les services de santé britanniques, a pour objectif d’encourager les fumeurs à se sevrer du tabac en partant du postulat qu’arrêter de fumer pendant 28 jours multiplie par cinq les chances d’arrêter de fumer pour de bon. Le thème qui a été choisi pour cette édition s’axe justement autour de ce nombre cinq, pour « 5 fois plus de chances ».
Comme à l’accoutumée, de nombreuses ressources sont mises à disposition des cinq millions de fumeurs britanniques pour les aider dans leur transition vers une vie sans tabac : une application mobile, un plan d’aide au sevrage tabagique personnalisé, des e-mails motivationnels quotidiens, la possibilité de se rendre dans un centre d’aide, une ligne téléphonique, plusieurs communautés internet, etc.
Comme à l’accoutumée, aussi, la cigarette électronique occupe une place prépondérante dans la campagne. Le vaporisateur personnel est ainsi placé en tête de toutes les listes des moyens d’aide au sevrage tabagique. Que ce soit sur le site officiel de l’agence de santé britannique ou sur les ressources téléchargeables, le vapotage se retrouve systématiquement en première place.
Une position provapotage à laquelle le gouvernement britannique nous a habitués depuis de nombreuses années, mais qui contraste avec ses récentes prises de position politiques plus modérées. Si jusqu’à présent, la royauté semblait soutenir sans retenue la cigarette électronique, le sujet des vapoteurs mineurs a fini par s’inviter dans le débat. Pour le contrer, diverses propositions sont étudiées, et notamment une interdiction de certains arômes. Une mesure que l’on pensait jusqu’à présent uniquement destinée aux pays antivape.
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Genève, Suisse
