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Royaume-Uni : Un couple refusé d’adopter pour usage d’e-cigarette

Mis à jour le 10/07/2024 à 15h08
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Le Dailymail évoque l’histoire d’un couple à qui on a refusé l’adoption d’un enfant sous prétexte que le père potentiel était un vapoteur.

Ne pas utiliser d’e-cigarette dans les 12 mois précédant la demande

Royaume-Uni : Parce que le conjoint candidat à l'adoption est vapoteur, le dossier du couple pour adopter un enfant a été refusé.

Royaume-Uni : Parce que le conjoint candidat à l’adoption est vapoteur, le dossier d’un couple pour adopter un enfant a été refusé.

C’est le Staffordshire County Council qui a pris cette décision, suite à la visite d’évaluation d’un travailleur social chez ce couple britannique. Ils n’ont même pas été prévenus lors de la visite de cette contre-indication pour devenir parent. Le Staffordshire County Council a décidé de ne pas confier pas l’adoption d’un enfant à une personne qui a utilisé une cigarette électronique dans les 12 mois précédant la demande. Malheureusement cette décision n’est pas exceptionnelle, 13 autres “conseils” Anglais suivent apparement le même type de règle.

Leur position repose sur les recommandations du British Association for Adoption and Fostering qui indique que les vapoteurs doivent être considérés comme des fumeurs, tant que “les doutes” n’ont pas été levés sur ce produit. L’organisation Public Health England a pourtant clairement rassuré les utilisateurs de cigarette électronique et leur entourage en affirmant que le vapotage passif présentait un danger minime, et que rien ne démontrait que la cigarette électronique pouvait être une porte d’entrée vers le tabac chez les plus jeunes.

Le professeur Farsalinos avait déjà remis en cause les résultats d’une étude espagnole sur la supposée dangerosité de la nicotine absorbée avec le vapotage passif. Il avait notamment indiqué que le niveau de nicotine consommée par l’entourage d’un vapoteur n’avait aucun effet biologique, et demeurait donc “inoffensif”.

Par ailleurs, une étude allemande publiée fin janvier dans le International Journal of Hygiene and Environmental Health relativisait elle aussi le danger que présenterait le vapotage passif. Le professeur Michael Siegel commentait ainsi :

“Pour résumer, cette étude permet d’atténuer les craintes suscitées par des études antérieures sans en éveiller de nouvelles. Alors que d’autres recherches sont nécessaires, en particulier car il existe tellement de marques de cigarettes électroniques sur le marché, les preuves actuelles ne montrent aucun danger significatif pour la santé associé au vapotage passif.”


Mise à jour 24 février 2015 :

La BAAF (British Association for Adoption & Fostering) publie une mise à jour sur son site internet afin de préciser sa position.

“Les agences devraient donc reconnaître le faible risque pour les enfants et ne pas voir l’utilisation des e-cigarettes comme une raison d’empêcher les familles d’accueil ou les adoptants uniquement sur ce critère. Chaque circonstance doit être évaluée quand à son risque relatif et sur une base individuelle.

Le bien-être des enfants est notre principale préoccupation et l’impact à long terme de l’e-cigarettes est inconnue. Les e-cigarettes semblent avoir des retombées positives pour les fumeurs lorsqu’elles leur permettent d’arrêter le tabac et de réduire le risque pour les enfants vis à vis de la fumée passive. Cependant, cela doit être contrebalancer avec le risque de fournir pour l’enfant un modèle de fumeur immédiat ou pour l’avenir. Nous continuerons de surveiller la recherche sur les e-cigarettes et nous continuerons d’ajuster nos recommandations en fonction de ces recherches.”