Quel plaisir de voir autant de vapoteurs et vapoteuses réunis, et pas n’importe lesquels. Certains grands noms des forums étaient là, certaines figures de la vapote communautaire et associative comme Brice Lepoutre, l’humble président de l’AIDUCE, qui nous représente si bien.
Des vapoteurs ont fait le déplacement, d’autres ont soutenu le mouvement sur internet en relayant tweets et statuts Facebook, certains ont pris la parole pour raconter leur histoire avec le tabac avec en arrière plan, banderoles et t-shirt “Vapin’Liberty” fièrement arborés.
Il faut remercier ces personnes qui agissent, quelque soit la manière, pour faire avancer la cause des vapoteurs, nous qui ne voulons pas d’une e-cigarette médicament, ni d’une e-cigarette classée comme un produit du tabac. La cigarette électronique est libre et sérieuse et nous voulons qu’elle le reste.
La presse, très présente ce matin, nous a sans doute entendu. J’ai pu voir des micros estampillés France Bleu, une parabole Canal+, des journalistes assis par terre, ordinateur portable sur les genoux, rédiger leur papier directement sur place. Je regrette juste d’avoir perdu du regard la belle photographe blonde au sac marron, mais c’est une autre histoire.
Ce qui m’a frappé aujourd’hui c’est aussi l’engagement des professionnels, car on a souvent tendance à voir chez eux l’unique intérêt financier de leur démarche. Or ce matin j’ai vu des chefs d’entreprises venir avec une bonne partie de leur effectif pour venir manifester.
L’anecdote rigolote revient sans doute à la société Alfaliquid (ou Gaiatrend si vous préférez), le premier fabricant de e-liquide français que l’on connait tous. J’avais repéré dans la foule un vaste groupe de filles qui restaient ensemble, or j’apprends au détour d’une conversation que ce sont en fait des salariées de la société. Avis aux amateurs de e-liquides Alfa, les premières “Alfa girls” sont officiellement présentées et elles sont venues aujourd’hui en bus. Chapeau la famille Martzel !
Que l’on ait un ou plusieurs magasins, un site de vente en ligne, un labo ou une usine, je pense qu’il est facile de se reposer sur ses lauriers. On encaisse aujourd’hui puis on recommence demain, en priant que la loi retarde le plus loin possible l’heure fatidique à laquelle on va devoir fermer la porte. L’e-cigarette peut être un business mais c’est avant tout une vocation.
Je pense qu’il faut rendre hommage à ces entreprises qui ne font pas QUE prendre notre argent. Ils investissent pour des produits de meilleure qualité, ils emploient, ils forment et ils nous défendent aussi.
Je n’ai pas pu parler à tous les professionnels qui étaient là mais j’ai eu la chance de pouvoir échanger quelques mots avec Norbert des e-liquides D’lice, Vincent de “Vincent dans les vapes” qui a bien voulu lâcher sa banderole pour me serrer la main ou encore Charly qui m’a sauvé de l’hypoglycémie avec sa pizza, sans compter Mickaël et Renaud de Mcortex dont l’engagement n’est plus à refaire.
Merci à toutes et à tous pour cette journée sous les vapeurs, l’Union européenne a je pense entendu notre voix. Verdict demain lors de la séance plénière au Parlement.
Quelques images de la manifestation
Merci pour ce retour à chaud.
J’aurai réellement voulu être là, mais je n’ai pas pu.
Je suis fier de faire partie de cette famille, celle des vapoteurs engagés, prête à tout pour défendre la vape contre les lois liberticide, les lobbys pharma et tabac.
Merci à tous ceux qui se sont déplacé afin de faire entendre notre message.
Respect.
Oui, un grand merci à vous tous de nous ce que vous faites pour nous.
Nos sommes les “gaiagirls” ! Merci pour ce symptique article . Très contentes de vous soutenues et défendre nos emplois
Nous sommes les “gaiagirls” !!! Merci pour ce sympathique article ! Très contentes de vous avoir soutenus et d’avoir défendu par la même occasion nos emplois.
Merci à tous ceux qui ont participés
Les cigarettes électroniques resteront en vente libre. Ainsi en a décidé le Parlement européen à l’issue d’un vote survenu mardi 8 octobre à Strasbourg. Une majorité d’eurodéputés s’est prononcé contre un amendement qui visait àdonner un statut de médicament à ce type de cigarettes pour limiter sa diffusion.
Merci à tous ceux qui ont participés
mais restons vigilant !!
La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer
progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette
façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles
(néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage
massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant
plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une
révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la
présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du
public dans le présent pour une application dans le futur. Il est
toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice
immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite.
Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que «
tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.
Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du
changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
Effectivement il s’agit de rester vigilant, mais dans cette histoire, le temps devrait jouer à notre avantage. En effet la majeure partie (pour pas dire l’intégralité) de l’argumentation contre la cigarette-électronique est basée sur la peur de l’inconnu lié à l’absence de données et d’études sur ce produit.
Alors plus on attend plus on en sauras et si les resultats actuels sont une indication alors au fur et à mesure que les études s’accumulent il va devenir de plus en plus difficile de présenter la cigarette électronique comme étant dangereuse, et ce d’autant plus qu’une réglementation des liquides et des appareils devrait marginaliser les soucis liés à des produits de contrefaçon et permettre d’assurer au consommateur de pouvoir se procurer des produits fiables en se restreignant à une production Européenne si ce n’est Française.