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Ponts du mois de mai : le couloir de la mort du vapoteur distrait

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Demain, nous entrons dans le couloir de la mort. Pas d’inquiétude, pas celui des prisons du Texas, plutôt le long enchaînement des jours fériés du mois de mai, avec son long cortège de ponts. Entre ici, vapoteur ! Mais d’abord, prends tes précautions.

Un article inutilement utile ?

Il peut paraître incongru d’écrire un article sur le thème “pensez à prévoir assez de liquides et de résistances pour enjamber les ponts du mois de mai”. Pourtant… Quand on y réfléchit, aussi ancien et expérimenté qu’on soit en tant que vapoteur, nous avons TOUS une histoire à raconter où nous nous sommes retrouvés en panne à un moment où il ne fallait surtout pas l’être.

Certains vapoteurs vous diront certainement : “Moi, ça ne m’est jamais arrivé”. C’est possible… Que vous l’entendiez. Mais dans ce cas, soit vous avez affaire à un vapoteur de fraîche date à qui ce n’est pas encore arrivé, soit vous avez affaire à un menteur.

Même les pros de chez pros, ça leur arrive. Je me rappelle encore ce message d’un patron de shop un dimanche sur Facebook, qui expliquait qu’il était à 200 kilomètres de chez lui, en week-end avec femme et enfants, en rase campagne avec toute sa collection de mods et d’atos dernier cri du moment et pas une goutte à vaper. Et allez trouver un magasin de vape ouvert un dimanche au milieu de la campagne bretonne, bon courage.

Les raisons de la pénurie

Il y a plein de raisons de se retrouver à sec. Partir rapidement de chez soi en glissant dans un sac à vape un accu et un flacon sans se rendre compte que l’un est déchargé ou que l’autre est vide, par exemple. Ou un flacon qui s’ouvre et répand sur vos affaires votre consommation quotidienne. En plus, ça tâche.

Ou bien, vous montez sur votre clearo la dernière tête de résistance de votre stock, en vous disant, basé sur vos habitudes “Bon, là, je suis tranquille pour dix jours, j’aurais bien le temps d’aller en acheter dans la semaine”. Seulement, pas de chance, elle est défectueuse ou vous l’amorcez mal. Et vous voilà marron.

Les mauvaises habitudes

La vape donne de mauvaises habitudes : l’impression de pouvoir être servi tout le temps. Les boutiques sont généralement ouvertes assez tard, et lorsqu’elles sont fermées, pas de problème, il y a les sites internet.

C’est un grand classique : le dimanche, on nettoie son matériel, on fait le pointage de ses stocks pour la semaine, et, soit on fait sa liste de courses pour passer le lundi à la boutique de vape, soit on commande sur le web.

Mais là, la boutique de vape va peut-être faire le pont, le premier mai tombe un mardi, elle ferme le lundi, et vous voilà à cours, rien avant le mercredi. Réflexe, vous vous ruez sur le site internet, et vous passez votre commande. Oui, mais les préparateurs de commande aussi font le pont, ils posteront le mercredi, et vous n’aurez rien avant le vendredi.

Il reste la possibilité d’aller se ravitailler chez un buraliste. Mais… Vous n’êtes pas certain d’y trouver votre liquide favori, et certains ne le veulent pas, pour des questions de militantisme, de fierté, de… Allez savoir. Ceci dit, il est toujours préférable d’aller chez un buraliste pour se dépanner en e-liquide que pour acheter du tabac, non ?

En un mot : soyez prévoyant. Faites du stock. N’hésitez pas à en acheter pour deux ou trois semaines à l’avance : si vous évitez de stocker vos e-liquides près d’une source de chaleur et en plein soleil, il n’y a aucune difficulté pour les conserver sur un laps de temps assez bref. De même, pour les résistances : ne fonctionnez surtout pas en flux tendu. Vous n’étes pas à l’abri d’une résistance défectueuse ou d’une fausse manipulation.

Bon, nous pourrions conclure par : ne soyez pas distrait, mais on ne lutte pas contre le naturel, n’est-ce pas ?

Tant qu’on y est, il y a plein de place dans les commentaires, en dessous : racontez-nous votre plus grosse galère de vape.

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