La Belgique s’intéresse de plus en plus au mois sans tabac. À l’instar de ses voisins français, anglais ou hollandais, elle envisage à son tour de lancer en 2018 le défi collectif. En attendant, des Belges participent au Moi(s) sans tabac et pas seulement pour trouver du soutien.
Dans un article paru ce matin sur le site RTBF.be, la rédaction invite les citoyens belges à participer au Moi(s) Sans Tabac citant « quatre bonnes raisons de s’engager dans ce défi collectif ». Les principales raisons mises en avant sont « La dynamique collective permet d’acquérir une motivation à l’arrêt du tabac », la possibilité de « s’appuyer sur un groupe de soutien dans les moments de découragement », la suppression du « sentiment de culpabilité en se confrontant à d’autres personnes qui vivent la même chose » et enfin l’amélioration de « sa condition physique en se mettant en mouvement via des activités sportives ».
Mais, les fumeurs belges n’ont pas attendu ces conseils pour s’inscrire, par exemple, sur le groupe facebook “Les Vapoteurs #moissanstabac”. Ils sont déjà quelques uns à rechercher des conseils pour arrêter de fumer avec la cigarette électronique. Remarquable aussi, la présence de vapoteurs belges expérimentés venus spontanément aider ceux qui en expriment le besoin, français ou belges, et donner des conseils avisés. Pour s’entraider dans l’arrêt du tabac, la barrière n’est pas géographique mais linguistique.
Quelques jours plus tôt, le site DH.be citait Suzanne Gabriels, “experte en tabac à la Fondation contre le cancer” et active au sein de Tabacstop. Elle rapportait qu’une étude a montré que la « majorité des Belges serait en faveur de ce type de campagne ».
Bien que la lutte contre le tabagisme soit l’un des centres d’intérêts de Maggie De Block, ministre fédérale de la santé publique, le journal DH rappelle que, malheureusement, « rien n’est prévu pour l’instant » selon le cabinet de la ministre.
Pour aller plus loin
Consulter nos articles sur le Moi(s) sans tabac et Stoptober