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Offensive antivape : l’OMS en roue libre

Mis à jour le 2/06/2023 à 9h36
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Les nouvelles préconisations de l’OMS sur la vape sont tombées. Six mesures, où on trouve quatre interdictions, une taxation générale, et carrément une réécriture des définitions à la sauce « 1984 ». Juste après le CNCT, et pendant que l’Europe travaille à la prochaine TPD, ça fait beaucoup.

L’OMS sur le sentier de la guerre

Interdire les systèmes ouverts, interdire les arômes hors tabac, interdire les sels de nicotine, interdire les possibilités de régler la puissance de sa vape, réécrire les définitions de « fumer » et de « arrêt tabagique », et taxer tout ça, ce sont les préconisations de l’OMS sur la vape, pour ses adhérents. On serait presque surpris de ne pas trouver des punitions à base de coups de fouet sur la place publique pour les contrevenants, et la peine de mort par écartèlement pour les récidivistes.

Au passage, il serait peut-être bon de rappeler à l’OMS que réécrire la définition des mots, c’est un procédé un peu moyen. Ça a déjà été fait, mais par des régimes politiques qui n’ont pas laissé un souvenir extraordinaire.

Dans sa déclaration, l’OMS est très claire : vape et tabac doivent être traités de la même façon. Mais, du coup, les professionnels du vapotage aussi ont le droit de tuer des gens ? Ah, non, il semblerait que ce soit toujours un monopole de l’industrie du tabac, mais le résultat est équivalent : pour l’Organisation mondiale de la santé, la vape est sommée d’arrêter d’essayer de leur sauver la vie. Et de les regarder mourir en mangeant du pop-corn, sans doute, mais pas trop, l’OMS ne voudrait pas être accusée d’encourager l’obésité. 

Récemment, des associations antitabac se sont livrées à une série d’attaques en règle contre la vape. Pendant ce temps-là, l’Europe travaille de façon prioritaire sur la révision de la TPD. Au menu, taxe et interdiction des arômes. De quoi tuer le secteur, ce qui semble être le but.

Quel est l’objectif de ces gens ? Qu’est-ce qui les motive à ainsi vouloir à ce point nier même les preuves scientifiques ? Nul ne le sait. Une chose est certaine : l’Histoire les jugera très durement. Mais, dans l’intervalle, ils auront mis à bas toute une industrie, et dans la tombe plus de victimes que toutes les guerres.

Quatre associations, l’AIDUCE, SOVAPE, La vape du Cœur et SOS Addictions ont publié un communiqué, que vous pouvez retrouver ici.

Cet article d’opinion n’engage que le point de vue de son auteur et ne représente pas forcément l’avis de la rédaction.