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France : nouveau ministre de la Santé, nouvelle politique de la vape ?

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Un remaniement technique a eu lieu le 20 juillet dernier au sein du gouvernement. François Braun a laissé son poste de ministre de la Santé à Aurélien Rousseau, ancien chef de cabinet d’Élisabeth Borne. Quel impact pour la vape ?

François Braun n’a pas convaincu

François Braun

Longtemps à l’état de rumeurs, le remaniement, dit “technique”, a eu lieu le 20 juillet, au lendemain de la confirmation d’Élisabeth Borne à son poste de Première ministre par le Président Macron. Ce ne sont que quelques maroquins qui ont été réattribués, au nombre desquels celui de François Braun, qui laisse sa place à Aurélien Rousseau.

En termes de vapotage, le bilan de François Braun est… léger. En tout et pour tout, on compte trois interventions majeures sur le sujet. La première, en septembre 2022, où le ministre, interrogé sur France Info, formule une réponse sur la taxation dans laquelle il semble laisser sous-entendre qu’il allait taxer la vape, ce qui s’avérait être une incompréhension.

La seconde, en mai 2023, où il se déclare favorable à l’interdiction des puffs, dans un contexte d’unanimité politique contre les cigarettes électroniques jetables. Et la troisième, quelques minutes plus tard, où il se dit favorable au remboursement de la vape en pharmacie, ce qui vaudra à ses équipes le plus beau rétropédalage de l’année.

Et pour cause : le dossier de la cigarette électronique est géré directement par une équipe dédiée, proche de l’Élysée et du cabinet de la Première ministre. Un bilan inexistant pour François Braun, donc, sur ce chapitre spécifique.

Aurélien Rousseau, nouveau souffle ?

Aurélien Rousseau, ministre de la Santé (Photo : Ministère de la Santé)

Son remplaçant, Aurélien Rousseau, était directeur de cabinet de la Première ministre. Auparavant, cet historien de formation, ancien énarque, avait dirigé l’Agence régionale de Santé d’Île-de-France, où il avait eu à s’occuper des crises du Covid et des aspects sanitaires de l’incendie de Notre-Dame de Paris.

Si ses positions sur la vape ne sont pas connues, il a néanmoins partagé le quotidien d’une vapoteuse, Elisabeth Borne, et sa nomination à ce poste signifie un contact plus étroit entre le cabinet de la Première ministre et le ministère de la Santé. L’espérer plus sensible au sujet et mieux informé des volontés à la tête de l’État n’est donc pas irréaliste.

Constat partagé par Jean Moiroud, président de la Fivape, qui nous a déclaré : “Les pros accueillent sa nomination avec une certaine forme d’espoir. Ayant travaillé avec madame Borne, il a partagé le quotidien d’une vapoteuse, il est plus sensible au sujet que son prédécesseur, et pourrait ouvrir rapidement le dialogue, dans cette période cruciale qu’est la dernière ligne droite de l’élaboration du PNLT (programme national de lutte contre le tabac, N.D.L.R.).”