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Moins de risques de maladies cardiovasculaires et pulmonaires avec la vape, selon deux cigarettiers

Mis à jour le 5/12/2023 à 17h01
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Les résultats d’une étude conduite par Philip Morris International et Altria ont récemment été présentés lors d’un congrès médical. Selon eux, la vapeur de cigarette électronique induirait « des réponses biologiques significativement plus faibles associées aux maladies cardiovasculaires et pulmonaires que la fumée de cigarette ».

Une recherche encourageante… réalisée par Big Tobacco

Il y a quelques jours se déroulait le 58e congrès annuel de la Society of toxicology, dans la ville de Baltimore. L’occasion pour les fabricants de cigarettes Philip Morris International et Altria (Marlboro), de présenter leur dernière étude réalisée conjointement sur une durée de 6 mois, et démontrant que l’aérosol d’un vaporisateur personnel, avec ou sans nicotine, induirait « une réponse biologique associée aux maladies cardiovasculaires et pulmonaires significativement plus faible que la fumée de cigarette ».

« Ces résultats viennent s’ajouter aux preuves existantes selon lesquelles le passage des fumeurs à des produits sans fumée, qui peuvent fournir de la nicotine avec des niveaux considérablement plus faibles de substances toxiques, peut faire partie d’une stratégie réussie de réduction des méfaits du tabac pour les fumeurs adultes du monde entier » déclare ainsi PMI dans un communiqué de presse.

L’étude

L’étude a été conduite sur des souris, durant une période de 6 mois. Réalisée afin d’évaluer « l’impact de l’exposition à la vapeur d’e-cigarette (avec et sans nicotine et saveur) sur les systèmes respiratoire et cardiovasculaire », elle a consisté à exposer des souris femelles à de l’air, de la fumée de cigarette, ou 3 formules recréant l’aérosol d’un vaporisateur personnel. L’un composé de PG, de VG et d’eau, le second des mêmes ingrédients accompagnés de 4 % de nicotine, et le dernier, des mêmes composés auxquels on a également ajouté un arôme.

Les souris ont ainsi été exposées, selon le groupe auquel elles appartenaient, à l’un de ces éléments, trois heures par jour, cinq jours par semaine, durant une période de six mois.

Selon les conclusions de l’étude, les souris ayant été exposées à la vapeur de cigarette électronique, auraient enregistré « une diminution de l’inflammation pulmonaire, des dommages structuraux et des changements moléculaires dans les poumons et une diminution de la formation de plaque athérosclérotique et des changements moléculaires dans l’aorte et le tissu cardiaque » comparativement aux animaux qui ont été exposés à la fumée de cigarette.

La recherche aurait également démontré que l’accroissement de la vitesse du pouls (effet connu de la nicotine) serait « significativement moindre » lors de l’utilisation d’une cigarette électronique, par rapport à la consommation de tabac fumé.

PMI indique que les résultats complets de ses travaux, dont la teneur scientifique reste à prouver, seront prochainement soumis à publication dans une revue. Reste à savoir laquelle compte tenu de la faible popularité des industriels du tabac dans les éditions scientifiques… Certains chercheurs allant même jusqu’à refuser le financement proposé par des cigarettiers.

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