Vous êtes ici : Vaping Post » Société » Malaisie : un pays où il fait bon être vapoteur. Pour l’instant.

Malaisie : un pays où il fait bon être vapoteur. Pour l’instant.

Mis à jour le 7/06/2022 à 22h00
    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

Si la tendance est à l’encadrement strict voire l’interdiction pure et simple de la cigarette électronique dans un nombre croissant de pays du globe, ce n’est pas le cas en Malaisie. Le produit n’y est pas réglementé  et les vapoteurs peuvent en profiter en toute liberté.

L’e-cigarette très populaire dans un pays où la prévalence tabagique reste élevée

kuala-lumpur-skyline

Un mouvement parti des réseaux sociaux qui ont largement contribué au succès de la cigarette électronique

D’après un article du Free Malaysia Today, l’interdiction de fumer dans les lieux publics est toujours à l’étude au ministère de la santé et les autorités restent muettes sur le vapotage. A Kuala Lumpur, comme dans les autres villes du pays, les vapoteurs sont libres d’utiliser leur cigarette électronique.

Cette liberté est loin d’être la norme dans un grand nombre de pays. Le site malaisien donne à ses lecteurs des noms de pays où l’e-cigarette n’est pas autorisée comme le Brésil, le Panama, Singapour ou Hong Kong. Il explique encore que l’utilisation est encadrée, notamment au Pays de Galles où il n’est plus permis d’utiliser son vaporisateur dans les bureaux, les pubs ou les restaurants, de même que dans la ville de New York qui la proscrit aussi dans les parcs.

Perçue comme une alternative moins risquée que la cigarette traditionnelle, le vaporisateur est devenu très populaire notamment dans les jeunes générations contrairement “aux cigarettes cancérigènes et leurs cocktails de susbtances chimiques nocives”.

Finalement, comme un peu partout dans le monde, le mouvement est parti des réseaux sociaux. Un jeune vapoteur malaisien explique qu’ils ont largement contribué au succès de la cigarette électronique. “Le mouvement est parti de Facebook” précise-t-il. Les fabricants de matériels et d’e-liquides ont commencé à utiliser le réseau social pour promouvoir leurs marques et faire essayer leurs produits. Il ajoute encore que les vapoteurs échangeaient leurs recettes, et certains comptaient même sur les distributeurs pour vendre leurs arômes. “Mais maintenant que tout le monde fait ses propres liquides, personne ne négocie plus les recettes ; il s’agit plus d’expérimentation”.

Cette popularité de la cigarette électronique est à mettre en regard du tabagisme élevé dans ce pays. Les statistiques de l’OMS révèlent en Malaisie une prévalence tabagique supérieure à 50% chez les hommes âgés de plus de 15 ans. En 2009, elle s’établissait à 35% chez jeunes entre 13 et 15 ans.

Les commentaires sont fermés.