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L’émission Cash Investigation continue à faire des vagues

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Le journaliste François Beaudonnet qui travaille pour France 2 Bruxelles s’est rendu aujourd’hui à la conférence de presse quotidienne de la Commission européenne afin de reposer les questions soulevées par l’émission.

Gros malaise à la Commission

L’institution, lourdement questionnée hier soir dans l’émission d’Elise Lucet, recevrait régulièrement des fonds en provenance des cigarettiers afin de financer la lutte contre la contrebande. Nous avons pu voir également dans ce reportage que des membres de l’OLAF, l’Office européen de lutte antifraude, seraient formés par les cigarettiers eux mêmes afin de se perfectionner dans cette traque.

La question posée par le document de l’agence Premières lignes vendu à la rédaction de France 2 concerne le conflit d’intérêt. La Commission qui élabore des lois pour le contrôle du tabac et la lutte contre le tabagisme ne serait-elle pas en porte-à-faux quand il s’agit de freiner l’activité économique de quelqu’un qui finance lui même une partie du budget de l’institution ? C’est la question que Français Beaudonnet repose ce matin à la Commission.

“[..] Je souhaitais m’y rendre pour poser les questions que l’enquête de France 2 soulève. Dans la vidéo, vous noterez que l’une des porte-paroles souhaite répondre en anglais à ma question posée en français, alors que la règle veut qu’on utilise le français. Et que son collègue a bien du mal à me laisser terminer. En clair, je dérangeais et l’ambiance était tendue” explique le journaliste dans la description qui accompagne sa vidéo.

[youtube]http://youtu.be/v5TS-24_VxE[/youtube]

7 réponses à “L’émission Cash Investigation continue à faire des vagues”

  1. Donovan dit :

    pathétique manigance financière…

  2. Tony Fiant dit :

    Je ne vois pas ce qui est choquant. C’est bien une “commission” européenne, à prendre au sens rétribution mais aussi scatologique du terme.
    Chaque pays est pourri par la corruption, l’Europe n’a fait que catalyser ce phénomène.

  3. guitou34 dit :

    Sur le plan uniquement du pognon, on sait que la chasse à la contrebande est une affaire rentable, mais nos représentants sont tellement des b…. (y a le choix), qu’ils laissent le boulot à l’industrie du tabac. Avec une commission personnelle qui pour certains ne dépasse pas un bon gueuleton.

  4. Patricia dit :

    Voici ce qu’on peut lire en introduction sur la page de présentation du site de l’OLAF. Ses missions:

    “L’OLAF enquête sur les fraudes au détriment du budget de l’UE, sur les affaires de corruption et les fautes graves commises au sein des institutions européennes. Il élabore également une politique antifraude pour la Commission européenne.”

    Et dans ce reportage, il est bien dit que l’argent que paient les cigarettiers pour la contrebande va à l’OLAF en grande partie.
    L’OLAF qui est sensé lutter contre la corruption et les fautes des institutions européennes, est financée par les corrupteurs. On parle de 2 milliards là.

    Attend que je comprennes bien: Si moi je me fais pincer en flagrant délit de vol, et que je paie directement la police avec une partie de mon butin, et qu’en échange je suis blanchi, on appelle bien ça de la corruption, non?

    Et quand en plus, c’est moi qui rédige la loi sur le vol et qui la fait voter par les législateurs qui me soutiennent grâce à ces paiements…. c’est quoi?

    Et ça, pour la commission européenne, c’est légal et tout à fait normal. Et il n’y a pas de lien du tout ni d’impact sur les décisions?

  5. Patricia dit :

    Et ça, paru dans nice-matin :

    Interrogé dans le documentaire Cash Investigation, l’ancien eurodéputé azuréen, Gaston Franco, n’a pas caché ses liens avec l’industrie du tabac.

    “Est-ce qu’on dit par exemple que je fume des cigares?”, lâche tout sourire Gaston Franco pas gêné d’apprendre que Philip Morris l’a fiché comme tous les autres députés dans un listing qui indique les “pro” ou “anti-tabac”.

    L’ancien maire de Saint-Martin-Vésubie est (ou plutôt était) un “député vert”, soit pro-tabac.

    Il s’en explique ouvertement face caméra (à partir de la 22e minute): “Je confirme avoir reçu des lobbyistes. Je trouve naturel et normal d’être fiché, c’est comme un fichier client. Dans ce cas, le client c’est moi. J’ai adoré le phénomène du lobbying car les lobbyistes n’avancent pas masqués, il font un travail important, incessant, ils vous informent, ils vous alertent. C’est une contribution à l’élaboration de votre jugement. Moi, quand un lobbyiste sort de mon bureau, j’ai le sentiment d’être mieux informé”.

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    C’est super, ces législateurs qui s’informent auprès des marchands de tabac pour légiférer contre le tabac, non?

    Et s’informer auprès des sources scientifiques indépendantes et objectives, jamais? c’est trop fatiguant surement.

    Ou alors ça dépasse ses capacités intellectuelles.

    C’est un boulot bénévole député ou bien?

  6. Lucho dit :

    Tous pourris! Des gens qui empochent le fric en marchant sur des cadavres…