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Le Royaume-Uni réagit à la désinformation du parlement australien par certains experts

Mis à jour le 18/12/2017 à 18h57
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L’agence de santé anglaise, Public Health England (PHE) a réagi à de fausses allégations de Simon Chapman sur sa politiques pro-vapotage. Ces informations erronées, émanant d’experts anti-tabac, induisent en erreur une enquête parlementaire australienne sur la cigarette électronique. Rappelons que l’usage de la cigarette électronique demeure illégal en Australie.

La réglementation au Royaume-Uni « ne diffère pas complètement » du reste de l’Union européenne

Dans un courrier adressé au parlement australien, l’agence de santé anglaise, Public Health England (PHE) remet les pendules à l’heure et corrige “une série d’informations erronées” présentées à l’institution australienne. Point par point, l’agence rétablit les faits contre les fausses allégations de trois professionnels australiens de Santé publique connus pour leurs positions résolument anti-vape, les professeurs Simon Chapman, Becky Freeman et Maurice Swanson.

Contrairement aux affirmations du trio, le Royaume-Uni est loin d’avoir une approche réglementaire “complètement différente du reste de l’Union européenne” explique le PHE. En Grande-Bretagne, comme dans les autres pays européens, la réglementation est issue de la directive tabac européenne (TPD).

En réalité, la directive tabac européenne interdit d’interdire la cigarette électronique.

Les États membres peuvent interdire complètement la cigarette électronique“. Faux, rétorque le PHE, au contraire, la TPD a eu pour effet d’interdire son interdiction ou d’imposer une réglementation de type médicale et de l’inverser comme, par exemple, en Finlande. Ainsi, la directive a renversé l’interdiction des cigarettes électroniques dans plusieurs États membres de l’UE, dont la Finlande.

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Les arguments en faveur de ces produits n’ont pas réussi à convaincre le Department of Health du Royaume-Uni, qui soutient la position de l’OMS“. Encore faux, répond le PHE. Le ministère de la Santé a inclus la cigarette électronique dans son plan de lutte contre le tabagisme.

Sans surprise, le trio attaque l’agence de santé publique anglaise sur son estimation d’une cigarette électronique 95% moins nocive que la cigarette. Sur ce point encore, les rédacteurs britanniques développent leur argumentaire contre disant sans appel les accusations.

Attaqué aussi sur sa politique anti-tabac, le PHE se défend d’avoir une approche exclusivement clinique et d’avoir pris du retard par rapport à l’Australie et aux États-Unis comme l’en accusent les trois professionnels de Santé publique australiens.

Réponse “pathétique” d’une agence qui se “serre les coudes”.

Avec l’attitude cassante qui le caractérise, le professeur Chapman vilipende la réponsepathétique” d’une agence qui “se serre les coudes“. Affirmant que les Anglais tentent depuis longtemps de rattraper la politique et les campagnes australiennes. Mais, ne lui en déplaise, la prévalence tabagique au Royaume-Uni a rejoint celle de l’Australie et si les tendances actuelles se confirment, elle devrait passer en-dessous dès cette année.

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