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L’e-cigarette comme derniers recours chez les fumeurs belges

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Le Fonds des Affectations RESpiratoires belge préconise de limiter l’accès à la cigarette électronique comme dernier recours pour les fumeurs qui n’arrivent pas à se sevrer autrement et de l’interdire aux adolescents et aux femmes enceintes.

La réglementation belge est l’une des plus sévères

L'e-cigarette trouve difficilement sa place en Belgique

L’e-cigarette trouve difficilement sa place en Belgique

En Belgique on se méfie de la cigarette électronique et les mesures qui l’encadrent  sont drastiques. Les cigarettes électroniques à la nicotine sont interdites à la vente, à moins d’obtenir une autorisation de mise sur le marché de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS). La ministre belge de la santé exposait récemment ses doutes et interrogations quant au dispositif de réduction des risques et certains se souviennent du bruit suscité par les propos de Luk Joossens  affirmant que la cigarette électronique pourrait remettre en question les avancées déjà effectuées dans la lutte contre le tabac depuis ces 15 dernières années.

Pour l’organisme belge les e-cigarettes, comme les patchs de nicotine, ont un faible impact sur l’arrêt du tabac

A quelques jours du 31 mai, journée mondiale sans tabac, le Fonds des Affectations RESpiratoires (FARES), vient de diffuser un communiqué, il préconise de restreindre l’accès à la cigarette électronique aux seuls fumeurs qui ne parviennent pas à se sevrer autrement.

Le FARES est une association belge sans but lucratif qui se consacre entre autres à la prévention du tabagisme. Elle est soutenue par différents pouvoirs publics régionaux et partenaire de projets financés par l’Institut national d’assurance maladie invalidité (INAMI) et le Service Public Fédéral Santé Publique.

Selon le FARES les cigarettes électroniques ont un impact similaire au patch de nicotine, “à savoir faible”. L’organisation considère que ces dispositifs peuvent constituer un avantage pour les fumeurs susceptibles de développer de graves maladies mais qui ne sont pas capables ou qui ne souhaitent pas arrêter de fumer et elle souhaite que seule cette population ait accès au vaporisateur personnel.

Par contre s’agissant des adolescents ou des femmes enceintes, le FARES souhaite que la cigarette électronique leur soit simplement interdite, et craint que le vaporisateur ne renormalise le tabac.

Considérées actuellement comme des médicaments, les e-cigarettes contenant de la nicotine sont vendues exclusivement en pharmacie en Belgique. Avec la transposition de la Directive sur les produits du Tabac d’ici un an, le vaporisateur personnel sera classé comme produit du tabac.

A l’approche de la journée mondiale sans tabac organisée chaque année par l’OMS, les annonces de manifestations, conférences et prises de position en relation avec la cigarette électronique se multiplient. Force est de constater, qu’elles sont très contrastées.

7 réponses à “L’e-cigarette comme derniers recours chez les fumeurs belges”

  1. Nom dit :

    on donne des patches aux femmes enceintes fumeuses mais à part ça la nicotine est très néfaste aux bébés. Que l’on m’explique??? De toute façon à partir du moment où la ministre de la santé parle de la nocivité de la nicotine et dit que la vapoteuse en contient et qu’elle ne voit pas l’intérêt et bien voilà où nous en sommes. De plus les Pays-Bas ont déjà adopté la DPT depuis qqles mois et la ministre est flamande donc elle regarde vers eux. Je me doutais qu’il en serait ainsi . Sans compter qu’il paraît que les tabacologues sont subventionnés par la pharma des patches.

  2. Nom dit :

    que fait aiduce belgique?? Ils dorment???

    • Stephane Piriou dit :

      Non, ils ne dorment pas. C’est juste que les membres actifs se comptent sur les doigts d’une main, que ceux-ci ont les même préoccupations que tout le monde en plus des trucs qu’ils font pour l’aiduce et que quand on demande un soutien ou une affiliation (50 ou 70 membres belges, je ne sais plus), il n’y a personne.

      C’est pas l’aiduce belgique qui dort, ce sont les vapoteurs belges.
      Mais si vous êtes belge et que vous voulez mettre la main à la pâte ou simplement vous affilier, réveillez-vous. Vous êtes bienvenu.

      • Doux Doux dit :

        Malheureusement c pareil en France!!! Les gens dorment et ce plaignent!! Ils oublient de faire valoir leurs droits!!!

    • Stephane Piriou dit :

      Vous pouvez aussi écrire une lettre ou un mail poli à FARES expliquant que le taux de réussite de sevrage tabagique dépend du modèle utilisé et qu’il est de 30 à 60 % pour les vaporisateurs de 3ième génération. Avec lien de l’étude à l’appui. Ça permettrait peut-être d’orienter leur recherche de documentation à venir vers les bonnes études.

      • Nom dit :

        je fais partie aiduce mais je me demande si ce n’est pas de aiduce france. Je paie aussi et achète des objets comme des mug. Je vais essayer de trouver l’adresse mail de fares. Mais vous semblez oublier que la nicotine sans les additifs que les cigarettiers mettent dans les cigarettes ne rend quasi pas dépendant. Ce qui explique que les vapoteurs qui sont souvent de gros fumeurs diminuent tous ou à peu près leur taux de nicotine assez vite. Perso 2paq/J/45 ans j’en suis à 2 mg et c’est juste pour une question de prise de poids. je vape depuis 2 ans .

    • Titan dit :

      Le “consensuel mou …”