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L’avenir de la cigarette électronique en Europe n’est toujours pas assuré

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Rebecca Taylor, députée européenne britannique, nous donne son résumé de la situation quant à l’avenir de la cigarette électronique en Europe. La France aurait selon elle, un rôle décisif à jouer pour assurer une réglementation intelligente du produit.

La présidence lituanienne au Conseil européen soulève des craintes

Trilogue européen du 12 novembre sur la Directive tabac

Trilogue européen du 12 novembre sur la Directive tabac

Les négociations entre le Parlement européen et les gouvernements nationaux (“trilogue”) sur la directive relative aux produits du tabac ont commencé et plusieurs réunions ont déjà eu lieu. Il y a une forte volonté d’essayer de parvenir à un accord sur la directive au cours de la présidence lituanienne, qui se poursuivra jusqu’à la fin de l’année explique Rebecca Taylor, députée européenne du Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ALDE).

Le tweet du 12 novembre de la députée belge Frédérique Ries (ALDE), co-auteur avec Rebecca Taylor et Chris Davies de l’amendement 170 sur la cigarette électronique, est assez explicite :

 

Rebecca Taylor explique sur son site web que le centre droit (PPE) et les conservateurs (ECR), dont font partie le député allemand Karl Heinz Florenz et le député conservateur britannique Martin Callanan, ont bien précisé que les cigarettes électroniques représentent un sujet très important pour leur groupe respectif. Si ces trois groupes (ALDE, PPE et ECR) votent dans le même sens, ils formeront alors une majorité au Parlement européen. Une fois qu’un accord sera conclu sur la Directive sur le tabac, il ne restera plus qu’à être approuvé par le Parlement (un simple oui / sans droit de vote).

L’espoir d’une réglementation raisonnable des e-cigarettes repose donc sur la vision commune de ces trois groupes politiques selon Taylor. Mais la présidence de la Lituanie au Conseil européen fait naitre des craintes parmi les eurodéputés. Le pays, qui ne semble pas être très sensible à cette méthode de réduction des risques pour le fumeur, a en effet purement et simplement banni le produit sur son territoire (interdiction de “produire et/ou vendre des jouets, des produits alimentaires et d’autres biens dont l’aspect imite des produits du tabac et leurs paquets”).

La France doit s’affirmer

Les regards sont désormais tournés vers la France explique la députée britannique qui rappelle l’influence que notre pays pourrait avoir sur les autres États membres s’il venait à prendre une décision tranchée sur la question. Le récent appel des 100 médecins a semble-t-il eu des échos positifs au sein de l’Union, mais le gouvernement socialiste français qui semble défavorable à une réglementation pharmaceutique du produit alors que la majorité des socialistes européens le sont, laisse Rebecca Taylor toujours très perplexe.

La France va-t-elle montrer la voie ? La suite au prochain épisode …


Source : http://rebeccataylormep.blogspot.fr/2013/11/the-tobacco-directive-e-cigarettes.html

2 réponses à “L’avenir de la cigarette électronique en Europe n’est toujours pas assuré”

  1. Tony Fiant dit :

    Les joies de l’Europe dont non seulement l’inefficacité est prouvée mais qui est un véritable bourbier économique tout en ôtant à chaque nation le choix de ses décisions. On doit tous fonctionner de la même manière en alignant bien entendu les taxes sur celui qui présente les plus importantes.
    Quel intérêt pour l’européen moyen dans tout ceci ? Aucun, que des contraintes. Quant aux aides européennes, pas besoin d’un doctorat en maths pour comprendre que notre pays donne plus qu’il ne reçoit et que l’on pourrait s’auto subventionner nous mêmes, ce serait plus économique.
    Quand on voit qu’on peut être impactés par la Lituanie, mais que vient elle faire dans l’Europe, une frontière n’est pas un justificatif suffisant, avec une politique de santé digne de l’entre deux guerres ?
    Une fois de plus, de la magouille politicienne avec des accords à gauche et à droite pour au final trouver un moyen d’imposer des taxes sur ce produit qui pourrait à terme sauver des millions de gens.
    Les regards se tournent vers la France ? j’en ai des frissons dans le dos vu l’absence totale de courage décisionnel du ministère de la santé qui, il y a encore peu, disait qu’il revenait à l’Europe de légiférer… La boucle est bouclée.
    On est en micro gravité, on marche sur la tête…
    Le machin comme disait un certain CDG.