Dans un communiqué en date du 12 décembre, l’Académie Nationale de Médecine défend la vape et appelle à ne pas faire d’amalgames entre la situation américaine et les réalité française. Un soutien plus que bienvenu.
Les sages au secours de la vape
Dans un communiqué en date du 12 décembre, l’Académie Nationale de Médecine, institution française en matière d’exercice de la médecine, appelle à soutenir le vapotage et à faire la part des choses entra la situation en France et celle aux Etats-Unis.
Le titre du communiqué ne saurait être plus explicite : « L’Académie nationale de médecine rappelle les avantages prouvés et les inconvénients indûment allégués de la cigarette électronique (vaporette) ».
Dans ce court texte, l’Académie explique que la crise de confiance pourrait tuer des milliers de fumeurs. Elle rappelle que l’épidémie américaine est causée par un détournement de l’usage de la vape, et rappelle qu’en France, la législation en terme de vente aux mineurs, de contrôle de la composition des liquides et de leur mise sur le marché offre des garanties suffisantes.
Une phrase forte « Il est établi que la vaporette est moins dangereuse que la cigarette : Comme l’a indiqué l’Académie nationale de médecine dès 2015, il est donc préférable pour un fumeur de vapoter ». L’Académie n’hésite d’ailleurs pas à prendre ses distances avec l’OMS.
Respectée et écoutée, l’Académie Nationale de Médecine réunit des médecins, des chirurgiens, des biologistes, des pharmaciens et des vétérinaires reconnus pour leurs travaux scientifiques et pour les responsabilités qu’ils ont assumées dans le domaine de la santé. Depuis sa création, l’Académie a compté onze membres nationaux Lauréat du Prix Nobel.
Sa mission, définie par ses statuts depuis sa création en 1731 : « Cette Académie sera spécialement instituée pour répondre aux demandes du gouvernement sur tout ce qui intéresse la santé publique, et principalement sur les épidémies, les maladies, particulières à certains pays, les épizooties, les différents cas de médecine légale, la propagation de la vaccine, l’examen des remèdes nouveaux et des remèdes secrets, tant internes qu’externes, les eaux minérales naturelles ou factices. Elle s’occupera de tous les objets d’étude ou de recherche qui peuvent contribuer au progrès des différentes branches de l’art de guérir. »
Son indépendance et la pertinence de ses rapports et communications lui confèrent une place originale et un rôle important dans le domaine de la santé.
C’est un soutien de poids, tant au niveau de l’influence qu’exerce cette institution que par l’affirmation tacite qu’il suppose : les médecins qui déconseillent la vape sont, indubitablement, dans le faux.