Malgré une décision prise en 2016 d’appliquer une taxe de 40 % sur les produits du vapotage, l’État de Pennsylvanie semble aujourd’hui commencer à reconsidérer sa position sur le sujet. Tout n’est pas encore gagné pour les vapoteurs locaux mais le chemin emprunté par les dirigeants semble aller dans la bonne direction.
Un assouplissement de la législation
Longtemps considérée comme à simple usage récréatif, la marijuana est aujourd’hui de plus en plus reconnue pour ses vertus médicinales. C’est grâce aux nombreux témoignages d’utilisateurs réguliers souffrant de diverses pathologies et expliquant ressentir un mieux lors de la consommation de la plante, ainsi qu’à de nouvelles études sur le sujet, que les mentalités commencent à changer des dernières années. Aujourd’hui, la Pennsylvanie a décidé d’autoriser la consommation de marijuana sous sa forme “solide” à l’unique condition qu’elle soit utilisée par le biais d’un vaporisateur personnel et non fumée, lorsqu’elle était jusqu’à présent uniquement tolérée sous forme d’huile ou de pilules. Un grand pas en avant en direction de la reconnaissance de la réduction des risques qu’offrent tous les types de vapotages par rapport à l’acte traditionnel de fumer.
Parallèlement à l’autorisation de ce nouveau mode de consommation, la Pennsylvanie a également mis à jour sa politique concernant la liste des problèmes de santé autorisant la consommation de la plante. Les maladies neurodégénératives, les troubles du mouvement spastique ainsi que toute forme de soins palliatifs peuvent désormais ouvrir droit à une prescription du produit.
Un pas en direction du vapotage
La validation finale de cette nouvelle loi est le fruit d’un examen attentif du sujet de la part de Rachel Levine, secrétaire à la santé de l’État. Pour l’occasion, elle déclare que “le vapotage, bien qu’il ne soit pas inoffensif, représente une façon beaucoup plus sûre et plus efficace de consommer de la marijuana à des fins médicales, que lorsque la plante est fumée”.
Cette nouvelle décision contraste énormément avec la taxe de 40 % appliquée sur les produits du vapotage mise en place en 2016 par les même législateurs qui, aujourd’hui, semblent fortement appuyer sur les avantages qu’offre la vape. Bien que ladite taxe ne soit pas pour autant supprimée, cette nouvelle réglementation semble aller dans la bonne direction. L’essentiel étant de faire comprendre aux pouvoirs publics tous les réels bienfaits du vapotage par rapport à la consommation de tabac ou de toute autre plante de façon plus “traditionnelle”.