La page Facebook de la Convention-cadre de l’OMS assaillie de commentaires

La page Facebook du FCTC est en train de recevoir de nombreux commentaires négatifs.

S’il y a bien un point sur lequel les vapers ne sont pas d’accord c’est d’être assimilés à des fumeurs. Les embûches du sevrage sont déjà assez nombreuses et lorsqu’un mouvement politique quelconque pointe du doigt le vaporisateur comme un produit du tabac ou l’assimile comme tel pour en restreindre l’usage, cela déchaine souvent des réactions en masse. Nous l’avions vu par exemple en France lors des premières allocutions très maladroites de la ministre ou de la publication du dossier alarmiste de 60 Millions de consommateurs.

C’est bien évidement sur le web que ces élans communautaires se manifestent le plus rapidement. Tweet bombs ou commentaires sur les blogs, les vapoteurs les plus engagés diffusent des informations en temps réel et c’est hash tags à l’appui qu’ils partent à l’attaque des médias. La taille importe peu, c’est l’agressivité de l’information qui compte.

Ainsi ce sont parfois de véritables bâtiments de l’opinion politique qui sont pris pour cible. La Commission, le Parlement européen, la FDA américaine, le ministère de la Santé français, le blog de Marisol Touraine, tout y passe. “L’e-cigarette ne contient pas de tabac et elle m’a sauvé la vie” entend-on le plus souvent. Ces anciens fumeurs qui se sont libérés du tabac par eux mêmes sont à cran.

Parmi les dernières manifestations numériques on retrouve celles associées à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, le FCTC. Parce qu’elle entend réglementer durement le vaporisateur, la réunion très bien gardée qui s’est déroulée à Moscou la semaine dernière a suscité de vives réactions. Il faut dire que la liste des propositions est longue.

Sommes-nous accusés de rouler indirectement pour Big Tobacco ? Cela en a tout l’air. Quel que soit son avis, l’internaute pourra s’exprimer librement sur le sujet en consultant la page Facebook du FCTC. Un formulaire d’évaluation est en ligne.