Le 9 mars dernier avait lieu une consultation menée par l’Assemblée Nationale sur l’évolution de la consommation du tabac et de la fiscalité en France et en Europe. Jean Moiroud, qui représentait la Fivape, en a profité pour rappeler quelques vérités essentielles sur la vape et l’entrisme de l’industrie du tabac.
Fédération contre lobby du tabac
En vue de futures réformes sur la réglementation et la fiscalité du tabac en France et en Europe, l’Assemblée Nationale menait une consultation de différents intervenants concernés par le sujet. C’est la Fivape, par l’intermédiaire de son président, Jean Moiroud, qui a été interrogée sur le vapotage. Lequel président a d’ailleurs été reconduit pour deux ans à la tête de la fédération, le lundi 8 mars dernier.
Jean Moiroud a tenu à rappeler en préambule la spécificité de la filière vape française, à 80 % indépendante de l’industrie du tabac, le plus haut taux d’indépendance au monde.
Une indépendance qui garantit l’engagement de la filière à lutter contre l’industrie du tabac et ses méfaits, et permet à la filière d’échanger avec les autorités de santé.
Le président de la Fivape n’a pas manqué de rappeler la convoitise que la France suscitait auprès des entreprises du tabac, qui menaient une campagne de lobbying très actif, notamment par l’intermédiaire de la fédération France Vapotage.
La Fivape avait d’ailleurs demandé à plusieurs reprises à la commission de l’Assemblée Nationale à être entendue à un autre moment que France Vapotage, ce qui n’a pas été possible pour des questions de timing.
La Fivape tient à rappeler que les deux fédérations ne sont pas sur une ligne commune et que les désaccords sont nombreux, contrairement à ce qui est affirmé dans le communiqué de presse de France Vapotage. Jean Moiroud nous a déclaré que celui-ci n’avait pour but que de « récupérer la lumière de la Fivape ».
La vape, filière d’excellence
Jean Moiroud a ensuite réitéré son soutien à la taxation du tabac et au fait que cette taxe englobe les produits type « tabac chauffé ».
A contrario, le président de la Fivape s’est fermement opposé à toute taxation des produits de la vape, soulevant plusieurs exemples où cette mesure a engendré des conséquences très négatives tant en termes de santé publique que de dynamisme du marché. Retour des fumeurs au tabagisme, marché noir hors de contrôle, les exemple négatifs résultat d’une telle taxation de la vape se multiplient.
Enfin, les députés siégeant à la commission ont été informés de l’importance des arômes dans le succès de la vape dans l’arrêt du tabagisme.
Jean Moiroud a conclu son intervention au nom de la Fivape en affirmant que la vape française était une filière d’excellence tant en termes de santé publique, de respect du consommateur que de dynamisme économique, et qu’elle se devait d’être soutenue par les pouvoirs publics.