Après les polémiques de ces dernières semaines, la presse française qui s’intéresse encore à la cigarette électronique semble céder de moins en moins à la facilité des titres sensationnalistes. Cette semaine c’est le Figaro Santé qui retient notre attention.
L’équipe du Figaro Santé semble désormais aborder le sujet de la cigarette électronique sous un angle éclairé. Très rapidement, après la parution de l’étude sur les émissions de formaldéhyde dans le New England Journal of Medicine (NEJM), le site français d’information critiquait les conditions d’expérimentation. Après avoir consulté des experts, il rapportait que le risque de surchauffe de la cigarette électronique était très limité et que la cigarette classique restait dans tous les cas bien plus toxique.
Aujourd’hui, plus de place au doute, pour LeFigaro Santé, le succès de la cigarette électronique contre le tabac est justifié.
Il cite les propos du professeur Bertrand Dautzenberg, bien connu des vapoteurs, «les données sont claires aujourd’hui : les risques liés à la cigarette électronique sont bien inférieurs à ceux que l’on retrouve avec le tabac» et “un an de cigarette électronique présente un risque équivalent à un jour d’usage du tabac“.
Le média constate même que les études s’accumulent et qu’elles ont fait l’objet d’une revue Cochrane. Elles démontrent que l’essentiel des composants nocifs présents dans la fumée de la cigarette est absent de la vapeur émise par la cigarette électronique. De plus, elles révèlent que ce dispositif est plus efficace pour le sevrage que les traitements traditionnels comme les patchs et gommes à mâcher.
Le Professeur Bertrand Dautzenberg explique les raisons de ce succès. La première est de caractère physiologique. La nicotine arrive moins vite au cerveau avec le vapotage par rapport aux cigarettes classiques. Les utilisateurs parviennent ainsi à espacer leur prise et à diminuer les doses de nicotine. La seconde réside dans le large choix d’arômes qui favorise l’attractivité du dispositif auprès des fumeurs souhaitant arrêter le tabac.
Le pneumologue, Monsieur Vapote malgré lui, président du groupe de travail AFNOR sur la cigarette électronique, maîtrise de mieux en mieux les subtilités du vapotage. Il met en garde les utilisateurs contre le dry hit, cette surchauffe de l’atomiseur lorsque la mèche est mal alimentée en e-liquide. «Tous les vapoteurs doivent être obsédés par la surchauffe: si ça sent le brûlé, il faut changer l’atomiseur» conseille-t-il.
C’est en effet dans ces conditions anormales d’utilisation qu’ont probablement été testés quelques vaporisateurs par des chercheurs américains, les conduisant à des conclusions erronées sur la dangerosité de ces dispositifs.
Pas besoin d’être “obsédé” par la surchauffe ! Si ça sent le brûlé, on le sent immédiatement et on sait bien ce qu’il faut faire. Et même si on ne le savait pas, le goût est tellement horrible que c’est impossible à vaper.
Bon, comme je le dis moi même à beaucoup, avec nos yeux acérés, nous sommes à l’affût et prêts à critiquer la moindre petite imprécision, la moindre virgule de travers….
Bon, Il faut quand même se féliciter de voir de tels articles un peu fouillés sur le sujet, et qui ne se contentent pas de répéter bêtement une dépêche AFP.
Si de tels articles pouvaient avoir autant de lecteurs et convaincre autant (voire plus ?) que les articles dénonçant la soi-disant nocivité de la e-cig. Beaucoup trop prennent ces articles pour argent comptant, et dans le doute, préfèrent rester avec leur tabagisme. Là, au moins on est sûr du résultat ! Les effets à long terme sont bien connus !
Salut Yvon,
“Bon, comme je le dis moi même à beaucoup, avec nos yeux acérés, nous sommes à l’affût et prêts à critiquer la moindre petite imprécision, la moindre virgule de travers….”
Ben tu m’étonnes qu’on surveille de près les conneries publiées, notre vie en dépend, en quelque sorte! Soyons clairs, si la chose était dangereuse, on le saurait depuis longtemps, son succès n’aurait pas dépassé la mode anecdotique d’un weekend de geek, deux millions de fumeurs continueraient à mourir du tabac et basta. Sauf que là, y’a une soluce qui ne plaît pas à tt le monde. Une soluce qui coûte 10 fois moins cher, qui se substitue au même geste en zappant nos habituels bourreaux, qui nous procure un plaisir similaire augmenté d’une notable amélioration de santé et qui nous laisse en vie au-delà de 65 ans …
Moi, je serais Big tobacco-Pharma, je porterais plainte contre la plèbe auprès de mon avocate MST pour “refus d’obtempérer, de se soumettre à la pensée unique, d’acheter mon poison à prix d’or, d’investir encore plus dans des soins médicaux et au final, pour refus de mourir prématurément comme prévu au plan”. M’enfin …!
C’est dingue ses chercheurs quand meme. Ils ne prennent pas le temps de chercher le bon matériel du mauvais. A croire qu’ils vont direct sur un tube trouvé par-terre et le maltraite dans une utilisation qui ne lui est pas destiné. Chercheur de mon … ouais ! Merci pour cette article en tout les cas.