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Test : Horus RTA – Vapefly

  • Par , le 18/05/2018 à 7h00
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Vapefly nous avait conquis avec le Galaxies MTL RDA, et on attendait impatiemment de voir si leur prochaine production serait du même acabit. Notre attente est largement récompensée, l’Horus se révélant tout simplement un des meilleurs RTA simple coil du moment.

L’esthétique est sobre et les finitions sont très bonnes

L’Horus est livré dans une simple boite en carton tout ce qu’il y a de plus simple. Néanmoins, son contenu est très complet puisqu’on trouve un réservoir supplémentaire, un pad de coton, deux résistances, un adaptateur de drip tip 510, un tournevis multifonction, une clef Allen (dont j’ignore encore l’utilité), une ribambelle de joints, des vis supplémentaires pour le plateau et un petit chiffon pour nettoyer l’atomiseur. Rien à dire, Vapefly se montre généreux sur les pièces de rechange.

D’un diamètre de 25 mm, l’Horus ne permet qu’un montage en simple coil. Sa contenance de 4 ml est correcte et il est disponible en quatre coloris. D’un point de vue esthétique, il se révèle plutôt sobre. La seule inscription visible est située sur sa cage interne et représente, de façon décalée, l’œil d’Horus, en référence au dieu égyptien. Afin de refroidir la vapeur, le top cap est constitué de trois petites ailettes de refroidissement. Le drip tip en résine est au format 810, mais il peut être remplacé par un embout au format 510 grâce à l’adaptateur de fourni. Néanmoins, ce dernier n’est pas dans la même teinte que l’atomiseur et n’existe qu’en coloris acier. Cette petite faute de goût est un peu surprenante et jure un peu.

Le remplissage est accessible en retirant le top cap. Les orifices sont larges et conviendront à toute sorte de flacons, mais ce sera peut-être un peu plus difficile de le remplir directement à la bouteille. La bague de remplissage ne forme qu’une seule pièce avec la chambre d’atomisation, l’ensemble est directement vissé sur la cage. Problème : en voulant retirer le top cap, je me suis retrouvé plusieurs fois avec l’atomiseur démonté. Il manque finalement une petite clef comme on trouve avec le Blitzen, ce qui aurait permis de bien serrer l’ensemble. À défaut, il faudra utiliser les becs d’une pince et penser également à ne pas trop serrer le top cap.

Les deux grandes arrivées d’air se trouvent justes en dessous du top cap et sont réglables par une bague en rotation libre. Les ouvertures sur la bague possèdent une séparation en leur milieu. Cela n’a aucune incidence sur le flux et ne génère pas de bruit parasite, tout en permettant de mieux caler l’ouverture si l’on désire l’ouvrir à moitié. Le placement de ces arrivées d’air en haut permet de rendre l’Horus complètement insensible aux fuites et au phénomène de condensation, ce qui est toujours un excellent point.

Dans l’ensemble, l’Horus possède de très bonnes finitions. Les filetages sont fluides, la peinture de bonne qualité, la cage interne ainsi que les ailettes de refroidissement ajoutent une petite touche visuelle originale. Le pin 510 n’est pas réglable, cependant il ressort bien et permettra une connexion hybride.

Revue technique

Les caractéristiques essentielles de l’Horus RTA de Vapefly

Type de matériel atomiseur recontructible
Diamètre 25 mm
Hauteur 43,4 mm hors connexion
Contenance 4 ml
Poids 61 g
Remplissage par le haut, avec démontage du top cap
Type de montage simple coil
Plateau de montage 2 plots
Arrivée d’air en haut, réglable
Plage d’utilisation de 30 à 50 W
Drip tip 810 en résine
Matériaux inox et Pyrex
Couleurs disponibles noir, inox, doré et gun metal

Le coffret comprend

Atomiseur Horus (×1), résistances Hybrid Alpha Braid en 0,25 ohm (×2), drip tips (×1), adaptateur de drip tip 510 (×1), tournevis multifonction (×1), réservoir supplémentaire (×1), sachet de joints et vis (×1), clef Allen (×1), pad de coton (×1), chiffon microfibre (×1)

Le plateau est facile à monter

Le plateau de l’Horus est l’un des plus faciles à monter. Il suffit de dévisser les deux vis des plots, d’insérer les pattes du coil par les passages latéraux, de le positionner au-dessus de l’arrivée d’air du dessous et de serrer. Une fois le coil en place, il ne reste qu’à le remonter un peu de 1 à 2 mm.

Le cotonnage est tout aussi simple en prenant place dans les cavités latérales, qui sont calibrées pour une dose de coton permettant un coil de 3 à 3,5 mm. À ce sujet, notons la très bonne idée de Vapefly de fournir deux coils Hybrid Alpha Braid en NI80. Personnellement, j’adore ces coils qui restituent très bien les saveurs, aussi bien en spires serrées qu’espacées, sans jamais provoquer la moindre projection de liquide.

Si vous débutez dans le reconstructible, vous ne rencontrerez aucune difficulté de montage. À noter le petit détail qui aide bien : les extrémités des passages pour les pattes du coil possèdent un petit ressaut qui retient le fil au moment de visser. C’est ce genre de détail qui fait parfois toute la différence, comme le fait que ce plateau soit plaqué or, donc sans entretien particulier.

La gestion du flux d’air est originale et très efficace

Le flux d’air est le point fort de l’Horus. Comme nous l’avons vu, l’aspiration se fait par le haut, puis le flux redescend le long d’une double paroi située dans la cloche d’atomisation pour arriver tout en bas au niveau du plateau. Une grille calibre son passage et vous pouvez remarquer sur la photo qu’elle est composée de deux types de perçages : les deux trous oblongs dirigent l’air au travers un passage dans le plateau pour ressortir sous le coil, tandis que les trous ronds dirigent le flux directement sur le côté du coil.

Quelle que soit l’ouverture, la vape de l’Horus est aérienne, et seule l’inhalation directe est envisageable. En fermant de moitié les arrivées d’air, on obtient une vape orientée saveurs. Dans cette configuration, la vapeur est tout de même bien présente, et avec une puissance raisonnable de 35 à 40 W, la vape se montre très agréable et savoureuse. Les arômes sont parfaitement détaillés sans que l’on soit gêné par une trop grosse quantité vapeur. Le tirage est pratiquement parfait, le travail effectué à ce niveau est vraiment très bon.

En ouverture totale, ceux qui préfèrent la vapeur seront comblés tout en profitant également de bonnes saveurs. Elles sont logiquement un peu moins présentes et précises, mais il est quand même possible d’en profiter. En poussant un peu la puissance autour des 60 W, ce qui semble la limite en ce qui concerne mon montage, la vapeur reste agréable sans trop augmenter en température. Il faudra cependant bien doser le coton pour qu’il ne soit pas trop tassé, à cette puissance en simple coil, la capillarité doit être parfaite.

Cette gestion du flux se révèle donc aussi ingénieuse qu’efficace. L’autre avantage de faire passer l’air par la cloche d’atomisation est que cette dernière s’en retrouve réduite, ce qui joue assurément un rôle important sur la restitution des saveurs. Honnêtement, la vape de l’Horus est l’une des meilleures du moment en simple coil, même un poil supérieure à celle d’un autre atomiseur qui porte lui aussi un nom d’un autre dieu : le Zeus RTA de Geek Vape.

En résumé

On aime

  • Le système d’airflow innovant
  • Le plateau qui permet un montage très facile
  • Le tirage qui est parfaitement calibré
  • La très bonne restitution des saveurs
  • Ses finitions
  • Les coils Hybrid Alpha Braid fournis

On n’aime pas

  • L’adaptateur 510 couleur inox pour tous les coloris
  • L’absence de mode d’emploi

Conclusion

5 /5
 

L’Horus RTA est un excellent atomiseur qui confirme que Vapefly est désormais une marque à considérer sérieusement lors d’un achat. Innovant et délivrant une des meilleures vapes du moment, ses finitions sont très bonnes et son plateau est accessible à tous. Le seul écueil concerne sa disponibilité en France qui n’est pour l’instant n’est pas d’actualité, espérons qu’il arrivera prochainement.

Le Horus RTA de Vapefly en images