Par 
Voilà maintenant dix années que la cigarette électronique se développe rapidement en Floride, et autant de temps que les législateurs de l’État s’intéressent aux risques qu’elle comporte. Aujourd’hui, la commission de révision constitutionnelle de Floride est sur le point de classer le vapotage comme étant aussi dangereux que la consommation de tabac traditionnelle.
Le vapotage passif dans le viseur de la commission
Dirigé par Lisa Carlton, commissaire du CRC (Constitution Revision Commission) de Floride, le panel de l’État n’a plus qu’à un tout petit pas à franchir afin de proposer son nouveau règlement concernant la cigarette électronique. Carlton, ancienne sénatrice de l’État de Floride considère que, en dépit du manque de recherche à long terme prouvant les éventuels dangers de la cigarette électronique pour la santé, le vapotage doit être traité de la même façon que la consommation de tabac. Particulièrement en ligne de mire du CRC, le vapotage passif.
Une étude tout simplement ignorée
Lisa Carlton
Depuis cette annonce, plusieurs défenseurs de la cigarette électronique se questionnent sur les preuves qu’aurait la commissaire afin d’appuyer sa volonté d’instaurer ce nouveau règlement. Seulement voilà, là où le bât blesse, c’est que la seule étude qui aurait été étudiée par la commission, montrait justement que la vapeur de cigarette électronique n’était pour ainsi dire pas toxique. Cette étude, réalisée en octobre dernier par des chercheurs de l’Université d’État de San Diego, avait testé la qualité de l’air au sein de 300 foyers américains alors équipés de dispositifs de surveillance. Les résultats de cette étude avaient prouvé que, là où la présence de particules nocives était avérée dans les habitations de personnes consommant du tabac, concernant les lieux de vie des vapoteurs, leur présence était moindre, très proche des niveaux relevés dans les habitations de non-fumeurs étudiées.
Une réglementation dangereuse
Pour les défenseurs de la vape en Floride, cette nouvelle réglementation est dangereuse. Selon eux, ne pas dissocier la vape de la consommation de tabac signifie ne pas reconnaître la cigarette électronique comme un moyen de sevrage tabagique. Certains vont même plus loin et expliquent que ce type de réglementation donne un avantage certain à l’industrie du tabac qui, étant plus expérimentée dans la gestion des formalités administratives et des frais qui vont avec la réglementation du tabac, se voit faciliter leur volonté de continuer de voler des parts de marché à l’industrie du vapotage.
Genève, Suisse
