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Eurobaromètre : la vape gagne du terrain, mais a toujours mauvaise image

Mis à jour le 9/07/2020 à 14h40
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L’Eurobaromètre numéro 458 révèle des chiffres encourageants pour la vape, avec 7,5 millions de fumeurs sortis de leur addiction grâce à la e-cigarette. Et même si quelques chiffres font encore grincer des dents, il y a de quoi donner à réfléchir à la Commission européenne et son hystérie anti-vape.

De bons chiffres

7,5 et 9 : voilà les deux chiffres à retenir de cet Eurobaromètre 458, publié en mai 2017 mais qui ne sort que maintenant. Le nombre de fumeurs de plus de 15 ans qui ont totalement arrêté grâce à la e-cigarette est donc de 7,5 millions, et les fumeurs qui ont réduite leur consommation de tabac grâce à la vape de 9 millions.

Cela représente 16,5 millions d’européens qui ont fait le choix de la vape, soit pour la libération du tabac, soit pour la réduction des risques, et ce, malgré les mesures toujours plus coercitives prises par la Commission européenne et les états de l’UE, exception faite de l’Angleterre, qui a d’ailleurs fait le choix de s’affranchir radicalement de cette influence.

Les chiffres précédents disponibles étaient ceux de l’Eurobaromètre 2014, et ils étaient de six millions de fumeurs libérés par la vape. Ces chiffres avaient été confirmés en aval par des experts indépendants.

Sur les 9 millions de personnes ayant réduit leur consommation de cigarettes grâce à la vape, la proportion n’est pas donnée : impossible de dire si cette baisse est symbolique ou importante. C’est le point noir de cet Eurobaromètre, l’imprécision frustrante de certaines données.

Néanmoins, les réponses sont classées par pays, et permettent de tirer un constat évident : selon que le pays du fumeur soit favorable ou hostile à la vape, ses tentatives pour passer à la cigarette électronique et réussir son sevrage varient. En Lituanie, chasse gardée de Phillip Morris, les arrêts grâce à la vape sont de 5 % des fumeurs. En Angleterre où la vape est soutenue par les pouvoirs publics, ils sont 22 %.

Et un mauvais

Gros point noir, le nombre d’européens qui pensent que la e-cigarette est mauvaise pour la santé de son utilisateur est de 55 %, soit une augmentation de 3 % depuis l’Eurobaromètre 2014.

La conséquence de campagnes de désinformation dont nous avons régulièrement des exemples, menées par des institutions aussi diverses que leurs intérêts. Et ceci, malgré l’abondante littérature scientifique qui tend à démontrer, jour après jour, l’innocuité de la vape.

C’est donc sur ce point qu’il conviendra d’être vigilant. Plus que jamais, un travail quotidien d’information et de lutte contre les fake news devra être mené par les associations et vapoteurs de bonne volonté.

Mais cet Eurobaromètre aura au moins la mérite de donner à réfléchir. Parce que si il confirme que la stratégie de diabolisation de la e-cigarette menée par les autorités fonctionne encore, il démontre surtout que les vapoteurs satisfaits sont de plus en plus nombreux. Certes, ils sont toujours minoritaires, mais ils sont, chacun d’eux, autant de preuves vivantes.

L’Eurobaromètre est, une nouvelle fois, une irruption du réel qui a de quoi donner à réfléchir à la Commission européenne. Espérons qu’elle en soit capable.

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