En février 2025, l’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP) a mené une enquête sur les attitudes et perceptions des fumeurs et vapoteurs en France. Cette étude, commandée par Kumulus Vape, a révélé des tendances intéressantes, mais aussi inquiétantes.
Les Français divisés sur l’efficacité de la vape
L’étude a été réalisée auprès de 1 000 fumeurs et vapoteurs âgés de 18 ans et plus. L’un des principaux enseignements est que 56 % des répondants estiment que la cigarette électronique aide efficacement à réduire ou à arrêter la consommation de tabac, un chiffre stable par rapport à l’année précédente. Cette perception est particulièrement forte chez les vapoteurs exclusifs (85 %) et les vapofumeurs (76 %), mais moins répandue chez les fumeurs exclusifs (31 %). Les jeunes (18-24 ans) sont également plus enclins à croire en l’efficacité du vapotage (69 %).
Outre les bienfaits potentiels pour la santé, 83 % des vapoteurs déclarent avoir réalisé des économies depuis leur passage à la cigarette électronique, et 65 % constatent une amélioration de leur confort de vie. Cette dernière statistique est particulièrement marquée chez les 35-49 ans (75 %).
Dangers et arômes
La moitié des sondés considèrent le tabac fumé comme étant plus dangereux que la cigarette électronique, bien que cette perception soit plus répandue parmi les vapoteurs exclusifs (66 %) et les vapofumeurs (63 %). Seuls 9 % pensent que le tabac est moins dangereux que le vapotage, mais seulement 49 % estiment que la cigarette électronique représente un progrès pour la santé publique.
La fiscalité du vapotage suscite également des débats. Si 51 % des répondants estiment que la cigarette électronique devrait être moins taxée que le tabac fumé, cette proportion est en baisse par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, 57 % soutiennent la restriction des arômes de cigarettes électroniques, bien que 43 % des vapoteurs exclusifs s’y opposent.
Chute des intentions d’arrêt
Malgré la perception des risques liés au tabac, les intentions d’arrêt de la cigarette traditionnelle ont chuté cette année, avec seulement 39 % des fumeurs déclarant envisager d’arrêter, contre 53 % l’année précédente. Cette baisse est particulièrement forte chez les plus âgés et les fumeurs exclusifs.
L’étude de l’IFOP pour Kumulus Vape met en lumière des opinions contrastées et des comportements variés concernant le tabac et le vapotage en France. Alors que la cigarette électronique est perçue comme un outil efficace pour arrêter de fumer et améliorer le confort de vie, des débats subsistent sur sa fiscalité et la régulation des arômes.
Mais le chiffre le plus inquiétant, au-delà, est la chute d’envie d’arrêter de fumer. Le message est clair : les stratégies actuelles mises en place par les autorités de santé ne marchent pas. Quand on constate l’efficacité du vapotage, peut être serait-il utile de s’en servir autrement que comme épouvantail ?
L’infographie du sondage (PDF).
Le reste de l’actualité en France