Une association de défense du vapotage accuse le ministère de s’être livré à un exercice de désinformation de la société, de manière consciente et irresponsable.
Contre une campagne qui ne fait pas de différence entre vaporisation et tabagisme
Voilà une association de défense du vapotage bien décidée à rétablir la vérité. Il y a quelques jours, l’Unión de Promotores y Empresarios del vapeo (UPEV) a publié un communiqué de presse indiquant qu’elle avait « renforcé son équipe juridique » afin de porter plainte contre le ministère de la Santé espagnol. Celui-ci est accusé d’avoir mené une campagne de « harcèlement » et de « démolition » contre la cigarette électronique, ayant entraîné une baisse de plus de 30 % du chiffre d’affaires dans le secteur, principalement composé de petites entreprises. Certaines d’entre elles auraient même fermé, tandis que de nombreux vapoteurs seraient alors retournés au tabac.
Ainsi, la semaine dernière, l’UPEV a présenté diverses mesures légales contre ce qu’elle qualifie de « campagne de publicité trompeuse », promue par le ministère de la Santé, qui suggère que le vapotage est aussi nocif que le tabagisme. Elle indique que celle-ci est le fruit des résultats d’un rapport « qui manque d’objectivité scientifique » et que l’intégralité de l’industrie du vapotage rejette comme « biaisé » et « ignorant d’importantes preuves scientifiques nationales et internationales ».
« Nous n’avons jamais vu cette position extrême dans aucun autre ministère de la santé dans le monde et face aux mensonges et à la diffamation, nous sommes obligés de recourir à la protection juridique pour demander une rectification », explique Arturo Ribes, président de l’association.
Pour l’association, cette campagne s’inscrit dans « un exercice de désinformation de la société de manière consciente et irresponsable ».
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