La forte augmentation du nombre d’appels au centre anti-poison américain pour des expositions dangereuses aux e-liquides va certainement, une fois de plus, attiser l’appétit des détracteurs du dispositif. Mais comme le démontre Clive Bates, cette tendance n’est pas véritablement inquiétante. Il est en effet indispensable de la contextualiser et de comparer ces chiffres avec d’autres types d’incidents recensés par ce centre d’appels.
3 957 appels pour des expositions aux produits de la cigarette électronique ont été comptabilisés en 2014, contre seulement 1 543 en 2013 et 460 en 2012. Il s’agit d’une augmentation de plus de 55% la dernière année.
A titre de comparaison, 70 000 incidents relatifs à l’alcool et 200 000 incidents toxiques liés aux cosmétiques ont été recensés en 2013 par ce même centre d’appels.
Les médias se sont surtout empressés à souligner dans leurs colonnes la hausse rapide des incidents concernant les liquides pour cigarettes électroniques. C’est notamment le cas du New York Times, du Guardian ou encore du CDC, le Centre de Contrôle des préventions et des maladies. [A lire également à ce sujet la critique de Kristin Noll-Marsh de l’association américaine CASAA.]
D’une part, cette actualité anxiogène au sujet du vaporisateur a certainement contribué à augmenter les fausses alertes. D’autre part, la progression du nombre de vapoteurs a fort logiquement participé à accroître le nombre d’incidents.
Par ailleurs, et même si à haute dose l’effet pour l’organisme est avéré, la dangerosité de la nicotine est fortement sur-estimée selon le Docteur Bernd Mayer. Il a en effet montré que les expériences d’autorité sur cette substance, accomplies au 19ème siècle, exagéraient en fait sa toxicité de 10 à 20 fois.
Rappel : Conservez les flacons de e-liquides et matériels toujours hors de portée des enfants. Pour obtenir le numéro du centre anti-poison le plus proche de chez vous, consultez le site http://www.centres-antipoison.net/
C’est perso mais…
Perso j’aime pas trop le coup de la grosse flèche bleue.
Les antivape usent des mêmes stratagèmes dans l’autre sens avec le même chiffre et ça n’avance à rien. C’est un peu que de la com’.
Il faudrait faire le calcul (nombre de cas / population soumise au risque) pour chaque produit, ça donnerait une échelle de comparaison bien meilleure et moins soumise à contradiction.
Et à priori, je dirais même plus flatteuse.
Et puis aussi, faudrait ranger correctement les flacons (~50% des appels concernaient des enfants en 2013)
Et faudrait être également plus précis quant à la “nature” des appels concernant le VP. Si c’est pour poser des questions d’ordre général non liées nécessairement à un “accident”, je ne pense pas qu’il faille les comptabiliser comme étant des appels “représentatifs” d’une augmentation de risque.
Et bien évidemment, pas de voiture sur les routes égal pas d’accident, c’est pareil pour le VP.
Le vrai pb, c’est … qu’il n’y a pas de pb connu, alors ils cherchent tous, vexés d’avoir été zappés d’une petite révolution en marche diligentée par le petit peuple qui semble prouver qu’il peut se passer des lobbies … Ben forcément, ça fait pas plaisir à tout le monde …
Ce sont quand même les appels Aux centres anti poison qui sont comptabilisés, peu de chance qu’on appelle pour autre chose qu’un accident
Je crois qu’il faudrait tout simplement comparer la hausse du nombre d’appels à la progression de la hausse du nombre de vapoteurs entre 2013 et 2014.
Plus il y a de vapoteurs, plus il y a d’appels vers les centres anti-poisons, plus il y a de voitures qui roulent sur les routes, plus il y a d’accidents.
Qu’y a-t-il d’illogique à cela???
Les gens sont tellement flippés (encore plus aux US) qu’il suffit que leur petit gamin ai touché un flacon pour qu’ils appellent le centre anti poison.
Ils font quoi les enfants aves les liquides, ils se suicident? Moi je les enferme dans le placard à pharmacie!
Les e liquides, bien sûr…
XD