Vous êtes ici : Vaping Post » Juridique » Chine : les arômes interdits au 1er octobre

Chine : les arômes interdits au 1er octobre

    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

Dans 2 jours, les e-liquides aromatisés disparaîtront des vape shops en Chine. Tout comme les vapoteuses à systèmes dits « ouverts ». Certains indiquent quand même vouloir continuer de proposer ces produits, malgré l’illégalité dans laquelle ces ventes se feront.

Vers la création d’un marché noir 

Interdiction arômes cigarette électronique chineAprès l’annonce du gouvernement chinois de passer le marché de la cigarette électronique sous monopole d’État en mars dernier, la nouvelle législation accompagnant ce changement de statut, interdisant notamment les arômes dans les e-liquides, devait entrer en vigueur en mai 2022. Toutefois, puisqu’il avait fallu attendre le 8 avril pour que l’autorité de régulation du marché approuve la mesure, l’instauration de la nouvelle loi avait été repoussée au 1er octobre 2022

D’ici quelques jours, tous les arômes autres que ceux au tabac seront interdits dans les e-liquides vendus en Chine. Les e-cigarettes appartenant à la catégorie des systèmes dits « ouverts », c’est-à-dire toutes les vapoteuses qui ne sont pas des pods équipés de cartouches scellées, seront également interdites. La vente d’e-liquides sans nicotine sera aussi proscrite. Enfin, les produits nicotinés ne pourront plus excéder un taux de 20 mg/ml, soit l’équivalent de la législation européenne. 

Si ces nouvelles normes ne s’appliquent pas aux produits destinés à l’exportation, permettant de fait aux fabricants du monde entier ayant leurs usines en Chine, de continuer normalement leur activité, elles prendront toutefois effet pour les produits ayant comme destination un pays n’ayant pas de réglementation spécifique

Sur place, certains vape shops indiquent avoir déjà épuisé leurs stocks de produits aromatisés en raison d’une forte augmentation de la demande de leur clientèle, prévoyant la future interdiction. D’autres avouent continuer de passer commande en grosse quantité, afin de pouvoir continuer à fournir, illégalement à leurs clients, les produits qu’ils réclament une fois l’interdiction entrée en vigueur