Le patch de nicotine, un des moyens de sevrage tabagique le plus connu, fait l’objet d’un avertissement de pharmacovigiliance de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Passer d’une marque à une autre pourrait avoir des effets secondaire.
Suite à un signalement de pharmacovigilance, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a émis un communiqué sur les patchs de nicotine.
En cause, la biodisponibilité des différents patchs. C’est la vitesse et la fraction absorbée du principe actif pour produire ses effets. L’ANSM rappelle qu’aucune comparaison n’a été faite sur les quatre marques disponibles sur le marché (Nicotinell, Nicopatch, Niquitin et Nicoretteskin), à l’exception de Nicotinell et Nicopatch, qui en est le générique.
Or, des signalements ont été fait sur des symptômes de sevrage assez prononcés, anxiété, agressivité, céphalées, palpitations troubles du sommeil lorsque le patient passait d’une marque à une autre.
L’ANSM préconise donc, pour les personnes en cours d’arrêt du tabac et ayant trouvé leur satisfaction dans les patchs, de poursuivre avec la même marque jusqu’à sevrage total. A noter que cela concerne les principes actifs, qui aident à absorber la nicotine, et pas le taux de celle-ci. Ainsi, passer d’un taux de nicotine à un autre inférieur ne pose pas de problèmes si la marque des patchs et la même.
Nous avons pu constater, durant le mois sans tabac, que de nombreux aspirants à la libération du tabac utilisaient un mix entre patch nicotiné et cigarette électronique. Pour ces dernières, aucun problème de ce type ne semble avoir été signalé par les usagers, le taux de nicotine pour les produits étant très précisément mesuré et le principe d’absorption restant identique. Vous pouvez donc sans problème changer de marque de liquide si vous le souhaitez.