À partir du 1er avril 2025, tous les emballages de vapoteuses devront être munis d’avertissements sanitaires graphiques en Australie.
De nouvelles mesures antitabac
Pour le gouvernement australien, le compte n’y est pas. Après 50 années de réduction continue du taux de prévalence tabagique dans le pays, celui-ci aurait récemment commencé à stagner, selon Mark Butler, ministre de la Santé de l’île. Afin de relancer la machine, le Parlement fédéral a adopté, hier, une nouvelle série de lois destinée à lutter contre le tabagisme. Parmi elles, plusieurs dirigées contre la cigarette électronique.
D’abord, les restrictions en matière de publicité pour les cigarettes seront étendues aux produits du vapotage. Ces derniers ne pourront désormais plus comporter de « noms attrayants », et leur emballage devra être muni d’avertissements sanitaires graphiques. Des images volontairement répugnantes ou choquantes, destinées à alerter les consommateurs sur les dangers d’utiliser ces produits.
« Cette nouvelle législation, associée à la réglementation sur le vapotage qui entrera en vigueur le 1er janvier, sauvera des dizaines de milliers de vies et réaffirmera la position du pays en tant que leader mondial de la lutte antitabac », a déclaré Mark Butler lors de l’annonce du vote de cette nouvelle législation.
Après avoir interdit l’importation de tous les produits de la vape à partir du début de l’année prochaine, avoir obligé les Australiens à passer par un médecin pour pouvoir se procurer un vaporisateur personnel, et avoir interdit toutes les e-cigarettes non conformes à certaines normes médicales, le pays semble bien décidé à tout faire pour empêcher sa population d’avoir accès à l’outil de sevrage tabagique le plus efficace du marché selon de nombreuses études.
Les nouveaux emballages arborant les avertissements sanitaires seront obligatoires à partir du 1er avril 2025. Passée cette date, les détaillants auront trois mois supplémentaires pour vendre le potentiel reste de leur stock.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et permettre qu’une autre génération de personnes soit attirée dans la toxicomanie et en subisse les énormes conséquences sanitaires, économiques et sociales », a conclu le ministre de la Santé.
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