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Après les conférences de Paris et Toulouse, l’Aiduce adresse 13 propositions aux députés

Mis à jour le 7/09/2022 à 9h11
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A la suite des Premières rencontres de la vape à Paris et de la journée européenne de la cigarette électronique à Toulouse, l’Aiduce a rédigé treize propositions qu’elle a adressées aux députés.

Une commission nationale de la vape composée de spécialistes compétents et sans conflit d’intérêt

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L’Aiduce appelle les députés à rejeter les mesures prévues contre l’e-cigarette

Le 28 octobre dernier les Premières rencontres de la Vape se sont tenues à la Maison de la chimie à Paris suivies le 7 novembre à Toulouse de la Journée européenne de la cigarette électronique. Ces deux événements, co-organisés par l’Aiduce ont permis à des scientifiques,  des professionnels de santé, des associations investies dans la lutte contre le tabagisme,  des industriels de la vape et des utilisateurs de cigarette électronique d’élaborer treize propositions.

Parmi ces propositions, figure la création d’une commission nationale « vape » chargée de la veille scientifique et sanitaire, capable d’effectuer des contrôles et qui ferait référence auprès des décideurs. Une autre des propositions invite à faire évoluer les recommandations de Tabac Info Service avec des “spécialistes compétents et sans conflits d’intérêts”

Rappelant les circonstances dans lesquelles il a été rédigé, l’Aiduce propose encore de ne pas transposer l’article 20 de la Directive des produits du tabac. “Ni le gouvernement ni les députés ne sont sous obligation de transposer un article dont le statut juridique est si contestable”.

Les dispositions prévues par la loi de santé concernant la cigarette électronique vont à contre courant d’une politique de réduction de risques “qui diminuerait considérablement la souffrance et la mortalité dues au tabagisme” dénonce l’association de vapoteurs et risquent au contraire de conforter les produits de l’industrie du tabac, que ce soit leurs cigarettes classiques, ou leurs cigarettes électroniques “conçues pour maintenir la consommation de son produit principal, le tabac”.

Elle appelle tous les députés à rejeter ces mesures, y compris la transposition de l’Article 20 de la directive tabac européenne, et “à promouvoir et non à décourager l’adoption par les fumeurs d’un dispositif qui s’avère plus efficace que tout autre pour réduire le taux anormalement élevé du tabagisme en France”. .

 

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