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À la rencontre du Laboratoire Delfica : de la flavor et des hits !

Mis à jour le 16/11/2023 à 18h02
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Depuis 2013, le Laboratoire Delfica s’est créé une place de choix dans l’univers de l’e-liquide made in France grâce à sa marque Flavor Hit, précurseure sur le 50/50, et à sa FHbox, un setup compact très performant. Nous sommes partis en Alsace pour rencontrer Walter Rei, son cofondateur et vapoteur depuis… 2006. Il nous dit tout sur son aventure.

Bonjour Walter Rei, nous allons commencer par les présentations…

Bonjour, j’ai fêté (douloureusement) l’hiver dernier mes 51 printemps. Je suis originaire de Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence. L’Alsace m’a adopté il y a maintenant 31 ans ; j’habite dans un petit village de 500 âmes, à une demi-heure de Strasbourg. Je suis président-fondateur du laboratoire Delfica depuis 2013, idéalement situé à Eckbolsheim, qui est à 10 minutes à peine du centre-ville de Strasbourg.

Quels sont votre formation et votre parcours professionnel avant la création du Laboratoire Delfica ?

Amoureux de cuisine et de pâtisserie et ayant manifesté très tôt le désir d’acquérir une indépendance financière, j’ai commencé à travailler dans des cuisines de restaurants durant chaque période de vacances scolaires. Lors de ces différentes expériences, j’ai occupé différents postes : commis, crêpier, pizzaïolo, pâtissier… En parallèle, je préparais un BEP d’électrotechnicien, domaine qui me passionnait également. Mais comme je souhaitais voyager et découvrir le monde, j’ai trouvé plus aisé de le faire en étant cuisinier qu’électrotechnicien, j’ai donc préparé et obtenu un BEP de cuisinier en accéléré. Ce qui m’a permis de partir, notamment, en Corse, où j’ai rencontré la femme qui partage ma vie encore aujourd’hui. Nous avons fini par nous installer en Alsace, où j’ai intégré une grosse structure industrielle, qui m’a permis de reprendre des études en cours du soir durant 5 ans. Grâce à cela, j’ai obtenu mon brevet de maîtrise en électrotechnique. J’ai poursuivi dans le secteur de l’industrie durant une dizaine d’années, travaillant principalement en équipe de week-end. Ce qui m’a permis, en semaine, de prendre part au développement de l’entreprise d’un proche. Grâce à ça, j’ai créé en 2006 ma propre entreprise, Assentek, spécialisée dans la réparation, la modification et la vente de pièces détachées pour les consoles de jeux vidéo et la téléphonie mobile. En parallèle, j’ai également créé, avec mes associés, une entreprise de création de sites Web et de gestion de bases de données.

Mon passé de cuisinier m’a aidé dans la recherche des saveurs justes et équilibrées.

Vous êtes un des pionniers de la vape en France. Quel a été votre premier contact avec la cigarette électronique ?

Dans le cadre de mon activité chez Assentek, je voyageais très souvent en Chine, principalement dans le quartier électronique de Shenzhen, afin de sourcer des composants, des accessoires et de faire fabriquer des produits sous notre marque. Lors d’un de ces voyages, j’ai vu deux personnes qui faisaient de la fumée avec des dispositifs s’allumant en vert et bleu… En fait, ils étaient en train de vapoter ! Cela m’a tout de suite interpellé car rien de tel n’existait en Europe à ce moment-là. Après m’être renseigné, et en tant que très gros fumeur à cette époque, j’ai immédiatement saisi le potentiel que ce produit pouvait avoir pour réduire le risque tabagique.

Comment avez-vous créé Delfica ?

Après avoir découvert la vape en Chine, j’ai souhaité implanter ce produit en France. Après des mois de travail et d’allers-retours pour créer un produit au design adéquat, j’ai lancé E-Smoking, ma marque de cigalikes rechargeables accompagnées de cartouches préremplies d’e-liquides provenant de Chine. À l’époque, aucun magasin spécialisé n’existait encore et ni les buralistes, ni les parapharmacies ne souhaitaient se lancer sur ce marché. Malheureusement, ce fut un échec. En 2013, j’ai été sollicité par plusieurs investisseurs qui s’étaient découvert une passion pour la vape. Ils souhaitaient créer une usine de fabrication d’e-liquides pour cigarette électronique, et avaient eu connaissance de ma première expérience dans ce domaine. Nous avons alors créé le laboratoire Delfica, dont la marque principale est Flavor Hit. Durant la phase de mise en place de cette usine, j’ai élaboré les 30 premiers e-liquides chez moi. Mon passé de cuisinier m’a aidé dans la recherche des saveurs justes et équilibrées.

Toute la partie marketing et graphique est gérée en interne depuis un peu plus d’un an.

Vous étiez la première marque à proposer du 50/50 en France, pourquoi aviez-vous pris cette impulsion à l’époque ?

Lors de mes premières formulations, je me suis rendu compte qu’en augmentant le taux de glycérine végétale, les saveurs étaient plus rondes, plus douces. Je trouvais cette vapeur plus plaisante, même s’il était moins aisé d’équilibrer les saveurs qu’avec un taux de PG plus élevé.

Quelles sont les activités du laboratoire Delfica ?

Notre cœur de métier est, depuis nos débuts, la fabrication et la commercialisation d’e-liquides. Il est impératif pour nous de maîtriser intégralement notre chaîne de développement et de production. Cela commence par le laboratoire qui gère la formulation et la conformité réglementaire de nos produits, mais également la production des e-liquides destinés à l’embouteillage. Ils sont ensuite acheminés vers l’espace de conditionnement, les étiquettes sont alors imprimées par nos soins. Nous disposons de plusieurs lignes de conditionnement entièrement automatisées, afin de produire des bouteilles de 10, 20 et 50 ml. Toute la partie marketing et graphique est gérée en interne depuis un peu plus d’un an maintenant. Nous fabriquons et distribuons aujourd’hui 5 gammes différentes, à savoir :

  • Flavor Hit Essentials qui regroupe des liquides en 50 PG/50 VG ; cette gamme représente tout le savoir-faire du laboratoire Delfica, au travers de produits originaux, travaillés avec le souci de la justesse qui nous caractérise.
  • Flavor Hit Authentic est notre nouvelle gamme lancée cette année ; elle est composée de produits en 70 PG/30 VG, caractérisés par des saveurs simples et percutantes.
  • Flavor Hit Twist est initialement une gamme regroupant des produits fruités iconiques de Flavor Hit Essentials que nous avons “twistés” en leur apportant une touche de fraîcheur renversante. Aujourd’hui, des créations inédites ont rejoint cette gamme.
  • Cloud Co. Creamery est une marque créée au Canada, que nous fabriquons et distribuons en France depuis 2016 ; elle nous a récemment été cédée par ses concepteurs.
  • La gamme Retro Vaping qui a été remaniée et dont les produits rejoindront bientôt la gamme Essentials.
Nous allons mettre à disposition de nos boutiques partenaires des outils utiles et adaptés à leurs besoins.

Comment définissez-vous l’identité, les valeurs du Laboratoire Delfica ?

Nous croyons en la vape comme une alternative viable aux produits du tabac. Pour assurer à nos clients un produit le plus sain possible, nous assurons une veille réglementaire et produisons dans un respect strict des normes en vigueur. Pour créer un monde plus sain au travers de la vape, nous jugeons nécessaire de créer des liquides harmonieux, qui motivent les utilisateurs de la vape à tenir leur résolution d’abandonner la cigarette. C’est pourquoi nos liquides sont conçus et testés dans notre laboratoire par nos équipes, elles aussi passionnées par l’expérience vapologique. Nous aimons les belles choses, nous aimons les bonnes choses, à nos yeux la vape fait incontestablement partie d’un art de vivre.

Quel est le concept du Flavor Hit Vaping Club ? Quand l’avez-vous créé et pourquoi ?

L’objectif du Vaping Club est de simplifier la vape pour la rendre plus accessible et plaisante à tous les vapoteurs et futurs vapoteurs, grâce à des produits qui flattent la vue, le goût et l’image de soi. La marque Flavor Hit est devenue Flavor Hit Vaping Club en 2019. Nous avons ressenti le besoin de redessiner notre univers graphique pour une meilleure identification en boutique, au travers d’une identité visuelle plus pertinente. À cette occasion, il nous a semblé nécessaire de diminuer la segmentation de nos diverses gammes. Nous avons par exemple choisi d’intégrer les produits initialement présents dans la gamme Secret by Flavor Hit dans la nouvelle gamme Essentials. Ce concept de Vaping Club est encore en évolution et en cours de développement, développement qui a malheureusement été freiné par l’arrivée de l’épidémie de Covid-19. Nous souhaitons que ce concept de Vaping Club dépasse le cadre de la seule refonte visuelle de nos produits. Dans l’optique de simplifier l’accès à la vape, nous allons mettre à disposition de nos boutiques partenaires des outils utiles et adaptés à leurs besoins.

Quelles sont vos relations avec LiquidArom aujourd’hui ?

Quand Flavor Hit a été lancé, LiquidArom était une marque déjà bien implantée sur le marché français. En 2014, j’ai rencontré Christophe Seethaler, le président de LiquidArom, durant le premier salon de la cigarette électronique à Paris. À l’époque, ils rencontraient des difficultés avec le laboratoire qui produisait initialement leurs liquides, et souhaitaient travailler avec un autre façonnier, ils se sont tournés vers notre entreprise. Il a fallu recréer toutes les recettes existantes, car nous n’avions pas accès aux formules précédemment développées. Suite à cela, Christophe a racheté 25 % des parts de Delfica, afin de sceller nos accords commerciaux. Cette collaboration a duré jusqu’en 2017, nous avons choisi d’y mettre fin d’un commun accord. Depuis, nous n’avons plus de relation commerciale avec LiquidArom.

Aujourd’hui, nous ne souhaitons plus mettre en avant cette activité de façonnage.

Quand avez-vous débuté la fabrication à façon ? Quels services proposez-vous ?

Comme expliqué précédemment, nous avons débuté la fabrication à façon principalement avec LiquidArom. Nous avons également travaillé, entre autres, avec Vape Institut et le Nuancier à Tonton. Nous embouteillons également des concentrés d’arômes pour la marque Juice’n’Vape. Aujourd’hui, nous ne souhaitons plus mettre en avant cette activité de façonnage. En effet, par le passé nous y avons consacré énormément de temps et d’énergie, parfois au détriment de Flavor Hit et de nos autres marques. Nous avons donc fait le choix de recentrer notre stratégie sur le développement de Flavor Hit. Cela nous permet d’allouer plus de moyens à la formulation de nouveaux produits, au marketing et au déploiement d’une force commerciale.

Le laboratoire Delfica a-t-il des activités connexes à la vape ?

À ce jour non, mais nous sommes en phase de lancement d’un produit destiné aux sportifs. Nous n’en dirons pas plus aujourd’hui, mais n’hésitez pas à nous suivre pour obtenir très prochainement de plus amples informations !

Concernant la partie sanitaire, qu’est-ce qui garantit le côté “safe” de vos liquides ?

Il est pour nous évident de travailler dans le respect de la norme Afnor. Lors de la formulation, nous portons une attention toute particulière à la sécurité chimique de nos produits. Pour cela, nous collaborons avec nos fournisseurs afin d’obtenir toutes les informations relatives aux risques chimiques. Ces données sont alors traitées par un logiciel spécialisé, connecté à diverses bases de données réglementaires continuellement mises à jour. C’est avec ce même logiciel que nous éditons chacune de nos fiches de sécurité.

Nous réalisons des tests d’émissions sur chacun de nos e-liquides auprès d’un laboratoire indépendant. Parallèlement à cela, nous faisons un travail de veille réglementaire et scientifique, afin d’avoir des produits qui soient les plus sûrs possible pour les consommateurs. Nous avons aussi mis en place un système de contrôle qualité et de traçabilité des produits.

L’utilisation du sucralose dans les e-liquides est un sujet sensible, quelle est votre position à ce sujet ?

En effet, il existe aujourd’hui des interrogations sur la dangerosité du sucralose dans les produits du vapotage. Il est avéré que le sucralose se dégrade lorsqu’il est chauffé à haute température, toutefois il demeure un doute sur la dangerosité de ces produits de dégradation, ainsi que sur leur seuil de nocivité. Cependant, nous avons fait le choix de suivre le principe de précaution et de supprimer le sucralose qui était présent dans certaines de nos références, bien qu’en faible quantité. Aujourd’hui, seuls trois de nos produits en contiennent encore, mais nos essais de reformulation sans sucralose sont prometteurs.

Votre labo est le centre névralgique de Flavor Hit, pouvez-vous nous le décrire ?

Comme l’ensemble des secteurs de notre usine, le laboratoire est un espace sécurisé via une identification biométrique, accessible uniquement au personnel autorisé. Cela nous permet d’assurer la confidentialité de nos données sensibles et de celles de nos clients. Le laboratoire est composé de deux secteurs différents, à savoir un pôle axé sur la Recherche et le Développement et un autre dédié à la fabrication. Concernant la R&D, nous avons à notre disposition une large aromathèque constituée d’arômes et de molécules aromatiques, ainsi que du matériel de mesure de propriétés physico-chimiques. Concernant la partie production, nous disposons d’un automate de remplissage, développé et installé en 2015, permettant de délivrer les matières premières avec une grande précision. Les rapports de pesées nous permettent d’assurer la traçabilité de nos produits.

Notre meilleure vente en volume est incontestablement Monster Frost, qui est une menthe glaciale d’une fraîcheur extrême.

Quel est le processus de création d’un e-liquide Flavor Hit ?

La création de nos e-liquides est systématiquement un travail de groupe. Il est encadré par Pierre Guilet, notre responsable de laboratoire (directeur général depuis peu), possédant une licence de chimie et un master en aromatique alimentaire, délivré par l’ISIPCA qui est l’école de référence dans ce domaine. Lors de réunions de travail, nous déterminons les saveurs que nous souhaitons développer, en fonction des remontées de terrain des commerciaux, de nos envies, des tendances du marché… Cela débouche sur un sourcing interne et externe de matières premières aromatiques, s’ensuit un long processus d’assemblage et d’évaluations sensorielles collectives. Nous nous imposons de toujours aboutir à un parfait équilibre entre les différentes notes aromatiques utilisées dans l’élaboration du produit. Le profil organoleptique ainsi approuvé à l’unanimité, nous organisons des sessions d’évaluation avec certains clients géographiquement proches du laboratoire, et partenaires de longue date. Nous nous assurons ainsi que le produit correspond à une attente des consommateurs. Nous validons la formule après l’avoir analysée dans un laboratoire indépendant. Il en découle alors un processus réglementaire, comprenant l’édition de fiche de sécurité ainsi que la déclaration TPD auprès des institutions européennes.

Quels sont vos best-sellers au sein de vos marques prêtes à vaper ?

Notre meilleure vente en volume est incontestablement Monster Frost, qui est une menthe glaciale d’une fraîcheur extrême. Sur la deuxième marche du podium, on retrouve le Phénix Y4, développant des notes de blend blond et de fruits à coques, pour lequel nous avons eu l’immense plaisir d’être primés lors du Salon Vapexpo 2017. Nous avons également reçu un prix en 2018 pour notre e-liquide Mangaya Twist, un mélange de mangue et de papaye fraîche rehaussé d’une pointe d’agrume, qui est la meilleure vente de la gamme Twist. Le Rush Gold, un blend gourmand sorti en 2019, est indéniablement un best-seller en devenir, ses ventes enregistrant une forte progression chaque mois. Et nous ne pouvons pas non plus oublier le Red Velvet et le Pendragon, qui ont fait la renommée de Flavor Hit, par leur originalité et la justesse de leurs saveurs.

Avez-vous connu des flops commerciaux ?

En 2015, nous avions sorti le Salvia Elegans (ananas, sauge) et le Stradéus (rhubarbe, crème brûlée). Nous les avons arrêtés au moment de l’entrée en vigueur de la TPD, les ventes étant en deçà de nos attentes. C’est une expérience qui a été frustrante car nous étions satisfaits du travail qui avait été effectué autour de ces produits. Mais j’ai la conviction que l’on apprend de ses erreurs, ces produits n’étaient peut-être pas au niveau de justesse que nous nous imposons habituellement ou trop originaux, et de ce fait trop segmentants.

En 2018, vous avez sorti la FHbox, un setup compact à mi-chemin entre un pod et une box. Vous l’avez amélioré depuis en lui implémentant des résistances en mesh à 1,1, ohm. Où en est ce projet ?

La FHbox est un matériel que nous apprécions particulièrement car il est à l’image du Flavor Hit Vaping Club : elle dispose d’un design sobre et élégant, et offre une simplicité d’utilisation qui rend la vape accessible à tous les vapoteurs ou fumeurs désireux de se détourner du tabac. Nous avons choisi de passer à de nouvelles résistances il y a presque un an maintenant, ces dernières offrant un rendu de saveurs supérieur à la version précédente. Nous avons déjà imaginé d’autres améliorations à apporter au produit pour le rendre encore meilleur, mais pour cela il nous faut nous rendre en Chine afin d’échanger efficacement avec notre usine de production. Nous attendons donc impatiemment que la situation sanitaire nous le permette.

Le CBD a le vent en poupe. Est-ce que des gammes au CBD font partie de vos projets ?

Nous restons attentifs aux évolutions de ce marché, mais cela ne fait pas partie de nos projets à court terme.

Une normalisation Afnor est-elle dans vos projets ?

Oui, nous étudions fortement la possibilité de devenir certifiés Afnor. À ce jour, nous produisons nos e-liquides dans le respect de la norme et avons participé au comité normatif. Débuter le processus de certification est dans nos projets à moyen terme.

La croissance, en France, devrait se poursuivre dans les prochaines années.

Comment faites-vous pour rester en contact avec les tendances du marché ?

Cela se fait principalement au travers des échanges entre notre équipe commerciale et nos clients B2B. Je me rends moi-même dans des points de vente durant mon temps libre.

Les salons étaient également un formidable lieu d’échange avec les revendeurs, les consommateurs et les autres acteurs du secteur, c’est donc avec impatience que nous attendons de pouvoir y participer de nouveau.

Comment décririez-vous le marché français actuellement ?

Diverses études montrent que le marché est en croissance, et que la tendance devrait rester à la hausse pour les prochains temps. De plus, la catégorisation des magasins de vape en commerces de première nécessité durant les confinements peut laisser penser à une évolution positive des politiques de santé publique. De même, en France, l’adaptation de la TPD s’avère être raisonnable si on la compare à ce qui a été fait dans d’autres pays européens. Nous pensons donc que cette croissance, en France, devrait se poursuivre dans les prochaines années.

Quels sont vos réseaux de distribution en France et à l’étranger ?

Nous assurons la vente à nos clients B2B, principalement grâce à notre équipe de commerciaux, déployés sur tout le territoire français, en Allemagne, en Suisse et en Belgique. Nous travaillons également avec certains grossistes. Notre site Internet est accessible à tous nos clients professionnels et particuliers.

Craignez-vous un durcissement réglementaire avec la prochaine TPD ?

Nous sommes conscients de la nécessité de faire évoluer la réglementation pour encadrer cette pratique relativement récente qu’est la vape. Il faut assurer avant tout la sécurité des consommateurs, en se basant sur des données scientifiques probantes. À ce jour, aucune information concrète n’est disponible concernant la révision de la TPD, seuls des bruits de couloirs circulent. On peut s’attendre toutefois à l’entrée en vigueur d’une taxe sur les produits du vapotage en Europe, comme le laisse penser la consultation en cours jusqu’au 22 juin 2021. Pour nous, la vape est, et a toujours été, un formidable outil de réduction du risque tabagique, et il ne faut surtout pas que les évolutions réglementaires détournent les fumeurs de passer au vapotage. Le tabac fait encore beaucoup trop de ravages aujourd’hui.

Quels sont vos projets pour 2021 ?

Nous avons déjà bien démarré l’année 2021 avec le lancement de notre nouvelle gamme Flavor Hit Authentic qui comprend 29 saveurs différentes, mais nous n’allons bien sûr pas nous arrêter là. Nous allons poursuivre le renforcement de notre équipe commerciale sur le terrain. Avec une société locale, nous allons démarrer la programmation d’un ERP (un progiciel qui permet de gérer l’ensemble des processus opérationnels d’une entreprise, ndlr), qui nous permettra de cibler au mieux les besoins de nos clients B2B. Nous développons actuellement un panel de solutions que nous proposerons aux points de vente partenaires.

La vape de Walter Rei

Vapoteur depuis : 2006.
Setup actuel : Illusia-D 18650 par Fakirsmods avec le Tigon d’Aspire et une résistance en 0,4 ohm.
Liquides préférés : Momojito Twist en journée / Délice de Noisette en soirée.
Taux de nicotine : 3 mg/ml.
Consommation quotidienne : 10 ml.

Flavor Hit en chiffres

Croissance du chiffre d’affaires en 2020 : +5 %.
Nombre de salariés : 13.
Nombre de CDI créés en 2019 : 2.
Superficie du local : 1 900 m².
Capacité de production : 400 000 fioles 10 ml/mois.
Nombre de gammes : 5.
Présence internationale : 6 pays.
Nombre de points de vente en Europe : 409.
Nombre de points de vente en France : 344.
Nombre de références au catalogue : 138.

Flavor Hit en dates

Année de création : 2013.
1ers e-liquides : 2014.
1ers e-liquides à façon : 2014.
Phénix Y4 primé au Vapexpo : 2017.
Mangaya Twist primé au Vapexpo : 2018.
1ers shortfills : 2017.
1ers concentrés : 2021.