Don Burke du Management Science Associates (MSA) a révélé les résultats d’une grande étude consacrée aux points de vente spécialisés sur la cigarette électronique aux Etats-Unis, répartis dans 33 états.
De grandes différences entre boutiques spécialisées et supérettes
Il a évoqué les points importants de cette enquête à l’occasion du CSP’s Total Nicotine Conference et a précisé qu’il s’agissait de la première grande étude de ce genre. Cinq choses sont à retenir de ce travail et Cspnet les a listées dans un billet.
Les propriétaires de points de ventes spécialisés ne se fourniraient pas dans les canaux traditionnels. Il faut notamment savoir que près de 6 magasins sur 10 achètent leur e-liquides chez des revendeurs étrangers sur internet et Burke estime que cela pourrait devenir problématique une fois que le FDA aura réglementer l’importation de ces produits.
Ensuite, ces points de vente présentent aux consommateurs un large choix de références par rapport aux magasins de proximité (type supérettes – où sont vendus notamment les cigalikes de l’industrie du tabac) qui ne proposent que quelques modèles de cigarettes électroniques. La plupart des shops spécialisés vendent en moyenne plus de 300 e-liquides différents.
Par ailleurs, seulement un tiers des commerces spécialisés déclarent que les saveurs mentholées et tabac sont importantes pour leur activité. Dans les magasins de proximité au contraire, près d’un propriétaire sur deux affirme que ces saveurs ont une grande importance pour leur business.
Les points de vente spécialisés réussissent plutôt bien, ils génèrent entre 10 et 50 000 dollars de revenus mensuels. Et malgré ce que l’on pourrait croire, il n’y a pas une grande compétition entre les différents revendeurs. Les magasins de proximité ne sont même pas des concurrents sérieux pour les points de vente spécialisés si l’on se réfère aux réponses des commerçants interrogés.