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Vers 2018 et au-delà, la lutte contre le tabac selon la France

Mis à jour le 19/04/2023 à 14h13
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Après le réajustement des prix du tabac début janvier, l’année 2018 verra les choses sérieuses commencer : en mars arrivera la première étape du paquet à dix euros. Si cela laisse certains dubitatifs, d’autres, comme les buralistes, anticipent déjà, et beaucoup de regards se tournent vers la vape.

Vers 2018 et au-delà

Le paquet de cigarettes à 10 euros, c’est pour demain. Ou presque, pour après-après demain, puisque c’est en 2020 que le tabac devrait atteindre le prix de 50 centimes la cigarette. Une première hausse avait eu lieu en novembre dernier. La suite du plan va s’étaler en 2018 et en 2019.

2018 verra une seule hausse du tabac, en mars : un euro de plus en moyenne par paquet. 2019 verra encore le paquet de cigarettes augmenter d’un euro, en deux fois : 50 centimes de plus en avril, et 50 centimes de plus en novembre. Enfin, 2020 sera l’année du bouquet final, avec 50 centimes de plus en avril et 40 centimes d’augmentation en novembre.

Ces hausses ont été incluses dans un plan plus global, voté le 20 décembre, et qui constituera la politique de santé du quinquennat. L’objectif de ce plan est de réduire les dépenses et décès évitables et axant sur trois grands pôles, l’alimentation, l’alcool et le tabac.

Chef, j’ai un plan global

En ce qui concerne le tabac, donc, outre le paquet à dix euros, le gouvernement prévoit de revoir les espaces où la consommation de tabac est autorisée. Les terrasses de bistrots semblent clairement en ligne de mire. Un soutien aux démarches d’arrêt et un accès facilité aux moyens de sevrage seront également mis en place, sans que l’on sache exactement le pourquoi et le comment. Une seule certitude : dans les moyens de sevrage évoqués, nulle trace de la vape.

Enfin, un ciblage des populations vulnérables sera plus spécifiquement mis en place. Par populations vulnérables, entendez pèle-mêle les jeunes, les pauvres, les femmes enceintes, les détenus, les SDF… Des segments de population bien caractérisés, qui sont couverts par un tissu associatif spécifique, généralement sous-pourvu en moyens, et qui risque de voir arriver la patate chaude.

Restent les buralistes, qui eux voient bien l’intérêt de la vape pour compenser les pertes dues à l’augmentation du prix du tabac. Reste à savoir comment ceux-ci vont aborder le marché de façon massive, et si ils seront à considérer comme des alliés ou des adversaires.