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Vapoter ou respirer l’air d’une grande ville : quelle différence ?

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John Madden, du site site Ecigarette Reviewed (un site pro e-cigarette) s’est penché sur la littérature scientifique afin de comparer les résultats de l’analyse du docteur Burstyn [1] avec d’autres études portant sur les formes de pollution de l’air auxquelles est exposé l’être humain dans sa vie de tous les jours.

Un blogueur américain a passé des heures à synthétiser une partie de la littérature scientifique sur la cigarette électronique.

Un blogueur américain a passé des heures à synthétiser une partie de la littérature scientifique sur l’e-cigarette.

Il faut noter que l’auteur de ce papier ne prétend pas accéder à la haute publication scientifique (il n’a d’ailleurs aucune formation dans ce domaine) mais a le mérite d’avoir passé en revue de nombreux documents techniques et d’avoir répertorié, converti puis synthétisé beaucoup de données dans le but de faire réagir la presse sur des faits qui lui paraissent importants (plusieurs États américains interdisant à l’heure actuelle la vapote dans les lieux publics).

Madden suppose que la vapeur d’une cigarette électronique, en dehors de son apparence, n’est pas beaucoup plus différente ou dangereuse que l’air auquel on peut déjà être exposé lorsque l’on vit dans une grande ville ou que l’on mange dans un restaurant bondé. Si bon nombre des mêmes éléments présents dans la vapeur des cigarettes électroniques sont déjà présents dans l’air ambiant et à des taux similaires, alors l’argument selon lequel l’e-cigarette contaminerait l’air ambiant ne devrait pas être utilisé comme justificatif d’une interdiction dans les espaces à usage collectif.

Madden s’attendait à ce que les composés organiques volatiles (COV) trouvés dans l’air de Los Angeles soient comparables à ceux compris dans la vapeur d’une cigarette électronique. Alors que les métaux lourds s’avèrent être au final les plus comparables, les COV détectés dans la vapeur d’e-cig sont quant à eux très proches des émissions naturelles de la respiration humaine.

D’après les recherches que Madden a pu faire et dans les deux cas de figure, espaces publics intérieurs ou extérieurs, les cigarettes électroniques ne semblent pas être la seule source de contamination de l’air. Il conclue qu’il serait sage de considérer ces éléments scientifiques lors de la rédaction des arrêtés municipaux qui règlementent les e-cigarettes un peu partout aux États-Unis sur la base qu’elles contiennent des produits chimiques nocifs. Le corps humain émet un grand nombre des mêmes composés organiques volatils trouvés dans la vapeur des e-cigarettes, les deux devraient selon lui être règlementés de la même manière.

Pour vous faire votre propre idée sur les trouvailles de John, merci de consulter l’article suivant (en anglais) : http://ecigarettereviewed.com/contaminants-in-e-cig-vapor-found-in-human-breath-and-outdoor-air.


Source : [1] http://publichealth.drexel.edu/~/media/Files/publichealth/ms08.pdf

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