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Vapotage passif : le débat scientifique continue

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Le docteur Farsalinos insiste pour que l’institut norvégien de santé publique corrige des affirmations qu’il juge sans fondements.

Le danger de l’exposition à la nicotine surévalué

Le débat scientifique continue entre l'institut norvégien de santé publique et le chercheur K. Fasalinos.

Le débat scientifique continue entre l’institut norvégien de santé publique et le chercheur K. Farsalinos.

L’institut norvégien de santé publique a remis mi-avril un rapport aux autorités de son pays, provoquant des réactions d’une partie de la communauté scientifique. Le traitement médiatique de cette étude s’était focalisé sur l’une des conclusions affirmant que la nicotine présente dans la vapeur était aussi dangereuse pour l’entourage du vapoteur que celle de la cigarette classique pour celui du fumeur.

Le Docteur Farsalinos avait dénoncé certaines “fausses affirmations” et demandé aux auteurs du rapport de revenir sur certaines de leurs conclusions. L’institut norvégien de santé publique a répondu publiquement à ces critiques sans se rétracter. Le docteur Farsalinos a clarifié ses propos et réitéré ses demandes de corrections pour des affirmations qu’il juge infondées. Mais pour l’organisme “si les chercheurs devaient se re-rétracter simplement parce que leurs conclusions ne confirment pas d’autres recherches, ce serait la fin de la science moderne”.

Le chercheur grec rappelle néanmoins qu’il n’a jamais été prouvé que le vapotage passif ou même le tabagisme passif pouvait engendrer une quelconque dépendance à la nicotine. Les effets nocifs du tabagisme passifs sont liés à l’exposition aux produits et particules de la combustion du tabac et non à la nicotine elle même. Le Dr Farsalinos reconnaît que celle-ci a bien des effets sur le système cardiovasculaire, comme l’augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle mais ceux-ci sont temporaires et les conséquences néfastes à long terme du tabac (AVC, infarctus…) ne peuvent en aucun cas être attribués à la nicotine. Il réfute à nouveau toute possibilité d’une consommation “élevée de nicotine par l’exposition passive” au produit. Selon lui la consommation pour les proches des vapoteurs et les personnes environnantes est en fait minime.

Pour le Docteur Farsalinos le risque d’exposition au propylène glycol et au glycérol, même s’il demeure très faible, serait plus élevé que celui de l’exposition à la nicotine. La guerre de la blouse blanche ne fait que commencer.